"En combinant la grue et le tigre..."
En 1974, le prolifique Chang Cheh, pourtant en perte de vitesse (Chi ma a été un échec public et aucun des films du réalisateur n'est entré dans le haut du box-office national depuis plusieurs mois), signe huit films. Parmi eux, une tétralogie Shaolin dont Fang Shiyu yu Hong Xiguan est le premier volet... et le dernier, Siu lam ng jo, probablement le plus intéressant. Le jeune et occidentalisé Alexander Fu Sheng apparaîtra dans tous les épisodes de la série et Liu Chia-liang assurera la chorégraphie des combats des quatre opus avant de passer derrière la caméra.
Un temple shaolin est brûlé par les mandchous de la dynastie Qing. L'un de ses brillants disciples, Hung Hsi-kuan (Chen Kuan-tai), en est un des rares rescapés. Il est poursuivi, sans succès, par le redoutable général Che Kang et ses hommes de main, De Xiang et Xiang Zhao-hui. C'est un autre élève shaolin, le réputé Fang Shih-yu (Alexander Fu Sheng) qui, manipulé par les adversaires de Hung, permet sa capture. Lorsqu'il comprend sa méprise, il n'a de cesse que de tenter de libérer son infortuné compagnon.
Fang Shiyu yu Hong Xiguan repose sur une intrigue un peu légère, servant essentiellement de prétexte à la multiplication des combats. Si le thème, convenu et ici simpliste, du rachat ne convainc pas réellement, le film reste néanmoins intéressant dans la mesure où il introduit le combat à mains nues dans le film d'arts martiaux hong-kongais. On assiste, en effet, à une série d'assauts utilisant les techniques traditionnelles de bras du kung fu particulièrement bien servie par le duo d'acteurs principaux. La marque de fabrique Chang Cheh est bien visible : amitié masculine, torture, violence et hémoglobine. L'hallucinant combat final présente la particularité de comporter des images tournées ou post-produites en utilisant un filtre rouge. Selon certaines souces, le procédé ne serait pas créatif mais un moyen d'éviter que le film ne soit coupé par la censure.
Fang Shiyu yu Hong Xiguan repose sur une intrigue un peu légère, servant essentiellement de prétexte à la multiplication des combats. Si le thème, convenu et ici simpliste, du rachat ne convainc pas réellement, le film reste néanmoins intéressant dans la mesure où il introduit le combat à mains nues dans le film d'arts martiaux hong-kongais. On assiste, en effet, à une série d'assauts utilisant les techniques traditionnelles de bras du kung fu particulièrement bien servie par le duo d'acteurs principaux. La marque de fabrique Chang Cheh est bien visible : amitié masculine, torture, violence et hémoglobine. L'hallucinant combat final présente la particularité de comporter des images tournées ou post-produites en utilisant un filtre rouge. Selon certaines souces, le procédé ne serait pas créatif mais un moyen d'éviter que le film ne soit coupé par la censure.
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