mercredi 31 juillet 2013

Jack Reacher

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"... He doesn't care about proof, he doesn't care about the law, he only cares about what's right..."

Plusieurs raisons, pour certaines subjectives, me rendaient Jack Reacher à fortiori assez peu engageant. Le fait qu'il s'agisse de la seconde réalisation de , après un premier film seulement moyen, était néanmoins compensé par la forte notoriété acquise par le natif de Princeton (New Jersey) grâce à son génial scénario d'Usual Suspects. Le choix de l'inédit casting de tête (* et la Londonienne ) n'avait rien non plus de très emballant. Et pourtant, cette adaptation du roman "One Shot"** (paru en 2005) de l'écrivain britannique  se révèle être une bonne surprise. Polar bien construit (en deux parties), dynamique et musclé, plutôt original tout en respectant les principaux codes du genre, cette co-production Paramount-/Paula Wagner élimine mes appréhensions initiales, suscitant à l'inverse un certain agrément. Réaction confortée par la présence des seconds rôles  et  (celui-ci en personnage sournoisement mystérieux et inquiétant)Jack Reacher pourrait-il encourager la mise en chantier d'une ou de plusieurs suites ?
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*Brad PittHugh JackmanVince VaughnJamie Foxx et Will Smith ont, avant lui, été pressentis pour tenir le rôle-titre.
**neuvième des dix-huit ouvrages de la série entamée en mars 1997.

lundi 29 juillet 2013

Somewhere

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L'interrogation "Où cela ?" pourrait, à propos de ce film, laisser sans difficulté la place à "de quoi peut-il bien s'agir ?" Panne d'inspiration (vaguement autobiographique), choix assumé d'une tonalité mineure après l'exubérant, l'excentrique Marie Antoinette ? Le quatrième long métrage de  est néanmoins le plus décevant de sa carrière*. Que tente de nous dire la cinéaste new-yorkaise à travers l'absolue vacance (insignifiance), l'errance morose d'un acteur reconnu mais sans attache durable ? Un rôle écrit pour le presque transparent Stephen Dorff. Impossible de répondre à cette question. Le controversé "Lion d'or"** de la 67e Mostra (dont le jury était présidé par Quentin Tarantino) n'a pas trouvé son public... sans doute parti, à juste titre, voir ailleurs !
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*à faible distance, toutefois, du récent The Bling Ring.
**le premier décerné à une réalisatrice étasunienne, le quatrième seulement pour un cinéaste de ce pays,  succédant donc à John Cassavetes (19980), Robert Altman (1993) et Darren Aronofsky (2008).


Killing Them Softly (cogan)

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Cette adaptation par 1 du roman de 2 "Cogan's Trade" (paru en 1974) constitue l'un des films avec 3 en tête d'affiche ayant le moins attiré le public. Après l'avoir (hélas !) vu, on en comprend aisément les raisons. Lent, affreusement bavard, Killing Them Softly se révèle aussi et surtout très pauvre sur le plan narratif. Un motif sans doute suffisant pour qu'il ait été sélectionné en compétition à Cannes l'année dernière. La présence anecdotique des seconds rôles  et  ou l'apparition de  contribuent d'ailleurs à renforcer la forte impression de vacuité. Le seul vague intérêt produit par ce polar situé à Boston (mais tourné à la Nouvelle-Orléans) tient dans le parallèle opéré entre l'insignifiante intrigue du film avec la débâcle financière de l'automne 2008 et la nécessité de restaurer l'ordre et la confiance aux Etats-Unis (dont Obama a bénéficié lors de sa première campagne présidentielle).
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1. la deuxième pour le Néo-zélandais après The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford déjà avec .
2. auteur de The Friends of Eddie Coyle porté à l'écran en 1973 par de .
3. également producteur.

vendredi 26 juillet 2013

Twelve Monkeys (l'armée des 12 singes)

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"... Then we ought to, at least, smell the flowers."

Le premier visionnage de Twelve Monkeys avait été une relative déception. Pourtant considéré, avec Brazil, comme l'une des meilleures réalisations (hors Monty Python) de , cet étrange drame eschatologique m'avait alors, en effet, plus dérangé que séduit. Passé, présent et futur d'un côté, prophétie, prédiction et science ou encore folie et rationalisation d'un autre s'y percutent sans cesse et ménagement. Avec un certain recul, le charme malin de cette poésie quelque peu délirante, de cette incroyable imbrication narrative* semble opérer davantage. Candidat à l'"Ours d'or" 1996, Twelve Monkeys offrait aussi à  un quasi contre-emploi aux côtés d'une  assez pâle et d'un surprenant Brad Pitt (juste après son interprétation dans Seven) dont le rôle de soutien fut d'ailleurs récompensé par un "Golden Globe"**.
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*formulée par  (co-adaptateur Blade Runner) à partir du court métrage La Jetée (1962) de Chris Marker. De nombreuses citations cinématographiques y trouvent leur place parmi lesquelles (évidemment !) Vertigo et... Monkey Business !
**avant d'être nommé aux "Oscars", trophée obtenu, assez logiquement, par Kevin Spacey pour Usual Suspects.

Troy (troie)

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Le péplum a connu, en 2000, un second et stimulant renouveau grâce au Gladiator. Le vif succès du film de  explique sans doute la décision des producteurs concurrents d'investir dans ce genre souvent méprisé. Près d'un demi-siècle après Helen of Troy de Robert Wise, la Warner charge ainsi * de diriger une nouvelle version de ce mythique conflit narré notamment par Homère dans "l'Illiade". Le studio dirigé par Barry Meyer dote Troy de moyens importants (environ 175M$) et autorise le scénariste  (auteur et adaptateur du polar 25th Hour de ) à prendre de multiples libertés narratives vis-à-vis du poème épique. Le film est certes spectaculaire, dominé par plusieurs épisodes de batailles chaotiques et sanglantes. Mais la dimension tragique, essentielle et universelle, a disparu au profit des motivations et des rivalités particulières. Les dialogues, assez pauvres, ne reflétant pas non plus la puissance lyrique originelle. Cette production tient aussi et ouvertement lieu de véhicule de promotion pour ** au cœur d'une distribution solide mais formatée à l'extrême (sauf Peter O'Toole)Troy assure donc la forme, mais hélas pas le fond.
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*désigné après le refus de Terry Gilliam.
**quatrième plus grosse audience (497M$ dont seulement 133M$ aux Etats-Unis) pour un film avec l'acteur.

Savages

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Dernier film en date d'Savages est tiré du roman éponyme* sorti en 2010 par l'auteur de polars (et ex-détective privé) Don Winslow (Kill Bobby Z). Autant le préciser d'emblée, cette adaptation co-signée par Shane Salermo ne contribue pas vraiment à redonner un semblant de cohérence à la filmographie du cinéaste new-yorkais. Entre aspirations formelles (décoratives ?) et violence souvent malsaine, difficile de trouver un point d'ancrage stable et solide permettant au spectateur d'y accrocher.  nous donne même étrangement l'impression de se "tonyscottiser"**. L'insipide trio d'acteurs principaux (Blake LivelyTaylor Kitsch et Aaron Taylor-Johnson) peine à porter cette hésitante intrigue narcotique, les participations de Benicio Del ToroSalma Hayek et John Travolta ne contribuant d'ailleurs pas à en relever la charge.
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*suivi par "The Kings of Cool" paru l'année dernière.
**de façon toutefois moins percutante et/ou spectaculaire.


samedi 20 juillet 2013

Hell on Wheels

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Western à la sauce actuelle (i.e. un peu brut de décoffrage, avec boue et armes à poudre noire) Hell on Wheels tente de renouer, de manière originale, avec l'épopée ferroviaire transcontinentale aux Etats-Unis à laquelle The Iron Horse de  avait notamment ouvert la voie au cinéma. La particularité du récit imaginé par les frères  consiste à associer incidemment à ce considérable chantier de construction vers le Pacifique un ancien soldat confédéré. Aux multiples obstacles venant contrarier le projet se greffent, format de série oblige, plusieurs intrigues secondaires plus ou moins intéressantes au sein de la très composite communauté réunie pour cette entreprise.
 y tient, avec une certaine conviction, le rôle principal aux côtés des Irlandais  (Moon... dans lequel elle se nommait déjà Bell) et , de  (célèbre chanteur hip-hop de Chicago), de l'Australienne  ou encore du Canadien , intéressant interprète d'un personnage funeste et décalé.
L'audience de la série a connu une baisse significative au cours de la deuxième saison aux enjeux, il est vrai, longtemps mal définis. Une troisième devrait néanmoins débuter le mois prochain. 

Episodes


Saison 1
  1. Kilomètre zéro (Pilot)
  2. Nouveau contremaître (Immoral Mathematics)
  3. Le poids des origines (A New Birth of Freedom)
  4. Jamais je ne t’oublierai (Idem)
  5. Du pain et des jeux (Bread and Circuses)
  6. Négociation de paix (Pride, Pomp and Circumstance)
  7. Tel est pris… (Revelations)
  8. Déraillement (Derailed)
  9. Vengeance (Timshel)
  10. Dieu du chaos (God of Chaos)

Saison 2
  1. Viva Mexico (Viva La Mexico)
  2. Tueur de femme (Durant, Nebraska)
  3. Du sang pour la terre (Slaughterhouse)
  4. En grève ! (Scabs)
  5. L’or et le plomb (The Railroad Job)
  6. Manifeste sanglant (Purged Away With Blood)
  7. Seconde chance (The White Spirit)
  8. Le retour (The Lord's Day)
  9. Lune de sang (Blood Moon)
  10. A feu et à sang (Blood Moon Rising)
Saison 3
  1.     L'indésirable (Big Bad Wolf)
  2.     Au nom de la terre (Eminent Domain)
  3.     Vol de bétail (Range War)
  4.     La négociation (The Game)
  5.     Enlèvement (Searchers)
  6.     Le relais (One Less Mule)
  7.     Cholera (Cholera)
  8.     Vieux démons (It Happened in Boston)
  9.     Œil pour œil... (Fathers and Sins)
  10.     L'union (Get Behind the Mule)
Saison 4
  1. The Elusive Eden
  2. Escape From the Garden
  3. Chicken Hill

vendredi 19 juillet 2013

OSS 117 : Le Caire, nid d'espions/Rio ne répond plus...

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Quel acteur, de la génération actuelle, était le plus susceptible de reprendre le personnage d'Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117* (et de le tirer, à tort ou à raison, vers la comédie) bien sûr ! En 1957, O.S.S. 117 n'est pas mort (une drôle de façon de débuter une possible série !), première adaptation de l'un des romans d'espionnage de Jean Brochet alias Jean Bruce, visait à redynamiser un genre sous un angle ouvertement international. Avant que cette tentative ne soit phagocytée par le succès planétaire et durable de la franchise James Bond**. Cette renaissance historique et tardive, sous les auspices des frères Altmayer et la direction du alors méconnu , tient davantage de la farce bien franchouillarde mais à peine loufoque, reposant sur un scénario (co-écrit par Jean-François Halin) sans queue ni tête et à la désagréable structure sketchée. Cette plaisanterie à quatorze millions d'euros est parvenue tout de même à attirer plus de deux millions trois cent mille spectateurs en salles !
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*succédant ainsi à Ivan DesnyKerwin Mathews, Frederick StaffordJohn Gavin et Luc Merenda dans le costume de l'agent secret de l'étasunien Office of Strategic Services remplacé en janvier 1946 par la Central Intelligence Agency.
**le premier roman de Jean Bruce date de 1949, celui d'Ian Fleming ne sort qu'en 1953 ; Dr. No en 1962.



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Changement de casting secondaire ( dans son tout premier rôle et courtes apparitions de ) mais recette identique, ce second opus se montre au moins aussi désolant et anecdoctique que le précédent. Seules particularités notables, l'utilisation (abusive) du split screen et un bref clin d'œil à  (VertigoSaboteur et/ou North by Northwest). On se réjouit que les producteurs n'aient pas joué, malgré un succès public confirmé, les prolongations !

jeudi 18 juillet 2013

Les Emotifs anonymes

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Un ou plusieurs des ingrédients (le duo d'acteurs, le sujet, la réputation du cinéaste lyonnais... le chocolat ?!) du septième long métrage de  ont attiré plus d'un million de spectateurs en salles. J'ai de la sympathie pour  (C'est la viePoids léger), de l'intérêt pour  et  (qui partageaient déjà, cinq ans plus tôt, la tête d'affiche d'Entre ses mains d'Anne Fontaine). Les Emotifs anonymes* est, de prime abord, une aimable comédie sentimentale. Mais la relative inconsistance de son scénario co-signé par Philippe Blasband (Irina Palm) et le caractère convenu, mécanique de son traitement me rendent presque indifférent à l'égard de cette illustration un peu pathétique d'une convergence psycho-chocolatière.
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*qui fait un clin d'œil lyrique appuyé au Sound of Music de .

The Tudors (les tudors)

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"You think you know a story, but you only know how it ends. To get to the heart of the story, you have to go back to the beginning."

Scénariste du diptyque Elizabeth en vient assez naturellement à développer un projet dédié au père de la dernière reine de la maison Tudor, Henri VIII. Le règne du deuxième souverain de la dynastie a en effet été marqué par plusieurs événements historiques déterminants pour la monarchie d'Angleterre et ses sujets. La controverse juridique et théologique relative à la validité du premier mariage d'Henri VIII et, surtout, à son annulation scella la rupture avec l'autorité papale, favorisant l'émergence de l'anglicanisme. Obsédé par la naissance d'un descendant mâle, le successeur d'Edouard VII contracta six unions conjugales successives (dont deux s'achevèrent par la décapitation de l'épouse délaissée), une instabilité à la tête du royaume renforcée par l'opposition entre le chancelier Thomas More (érudit catholique, successeur du déchu cardinal Wolsey) et Thomas Cromwell, le réformiste secrétaire du roi mais aussi par d'importantes difficultés économiques.
Ambitieuse, ostensible, sciemment suggestive, cette série irlando-nord américaine co-produite par Showtime Networks déroute (voire indispose) cependant en raison des libertés prises sur les plans de la chronologie, des faits et personnages. Mais aussi de la trop forte dilution d'un récit (certes nécessaire pour "tenir" quatre saisons !) presque exclusivement centré sur les événements à la cour, faisant ainsi peu de cas du sort du peuple anglais sauf à l'occasion de la rébellion (dite Pilgrimage of Grace) de 1536 ou lors des exécutions capitales.
Le choix du casting "séduisant", dominé par la prestation de l'Irlandais Jonathan Rhys Meyers (Match Point) confirme d'ailleurs l'évidente inclinaison romanesque de la série. The Tudors doit sans doute davantage être loué pour les qualités formelles de la production que pour ses vertus didactiques. 

Episodes

Saison 1
  1. La paix universelle ? (In Cold Blood)
  2. Illusions perpétuelles (Simply Henry)
  3. Projets ambitieux (Wolsey, Wolsey, Wolsey !)
  4. Prise de conscience (His Majesty, The King)
  5. Liaisons dangereuses (Arise, My Lord)
  6. Bras de fer (True Love)
  7. La grande suette (Message To the Emperor)
  8. Ainsi sera, grogne qui grogne (Truth and Justice)
  9. Au bout de patience (Look To God First)
  10. La rupture (The Death of Wolsey)

Saison 2
  1. Suprématie royale (Everything Is Beautiful)
  2. Marquise de Pembroke (Tears of Blood)
  3. Un nouvel archevêque (Checkmate)
  4. Acte de succession (The Act of Succession)
  5. Martyrs (His Majesty's Pleasure)
  6. Regrets amers (The Definition of Love)
  7. Reine légitime (Matters of State)
  8. Amour courtois (Lady In Waiting)
  9. Ambitions contrariées (The Act of Treason)
  10. Un mariage consumé (Destiny and Fortune)

Saison 3
  1. Jeanne, reine d'Angleterre (Civil Unrest)
  2. Le pardon royal (The Northern Uprising)
  3. Trahison (Dissention and Punishment)
  4. La fin d'une reine (The Death of a Queen)
  5. Le Sans Pareil (Problems in the Reformation)
  6. Tractations matrimoniales (Search For a New Queen)
  7. Un roi désenchanté (Protestant Anne of Cleves)
  8. Plus dure sera la chute (The Undoing of Cromwell)

Saison 4
  1. Nouvelle jeunesse (Moment of Nostalgia)
  2. Telle une rose sans épine (Sister)
  3. Douce petite folle (Something for You)
  4. Conduite outrageuse (Natural Ally)
  5. Peine royale (Bottom of the Pot)
  6. Nouvelles alliances (You Have My Permission)
  7. Le siège de Boulogne (Sixth and the Final Wife)
  8. Le bout du tunnel (As It Should Be)
  9. Une reine en danger (Secrets of the Heart)
  10. Etre et ne plus être (Death of a Monarchy)

lundi 15 juillet 2013

Homeland

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Développé sur la base de la série israélienne 'HatufimHomeland constitue un bon exemple d'adaptation internationale adroite et réussie. Le concept narratif initial demeure identique (le retour chez lui, après huit ans de captivité, d'un prisonnier de guerre susceptible de s'être rallié à la cause de l'ennemi) mais le traitement opéré par Gideon Raff, l'auteur du drame original, le producteur Michael Klick et deux de ses scénaristes de la série 24, Alex Gansa et Howard Gordon, intègre évidemment l'expérience et les préoccupations spécifiques des Etats-Unis en matière de risques potentiels de terrorisme et d'ennemi intérieur. Au jeu des principales différences, la suppression de l'un des codétenus libérés, l'importance donnée à l'agent de la C.I.A. Carrie Mathison mais aussi et surtout le rythme sensiblement plus soutenu de la relation autorisent incidemment quelques pistes alternatives ou accélérations scénaristiques. L'efficacité, l'intensité compensent ainsi en partie ce que la série perd en réalisme et humanité comparé l'originelle. Solidement soutenu par les seconds rôles,  et  en particulier et le Britannique  (Band of BrothersKeane) apportent une contribution décisive à l'intérêt d'Homeland plusieurs fois récompensé (notamment par deux "Golden Globes" successifs) depuis sa programmation, en octobre 2011, sur le réseau Showtime.

Episodes

Saison 1
  1. Le Retour (Pilot)
  2. Etroite surveillance (Grace)
  3. Dans le rang (Clean Skin)
  4. Toujours fidèle (Semper fi)
  5. Angle mort (Blind Spot)
  6. Aveux (The Good Soldier)
  7. Le week-end (The Weekend)
  8. Le talon d’Achille (Achilles Heel)
  9. Tirs croisés (Crossfire)
  10. L'appât (Representative Brody)
  11. Obsessions (The Vest)
  12. Electrochocs, première partie (Marine One Part 1)
  13. Electrochocs, deuxième partie (Marine One Part 2)
Saison 2
  1. Fin de convalescence (The Smile)
  2. Retour sur le terrain (Beirut Is Back)
  3. Sale journée (State of Independence)
  4. Nouvelle collaboration (New Car Smell)
  5. Vérités et mensonges (Q&A)
  6. Exécution sur mesure (A Gettysburg Address)
  7. Une partie de campagne (The Clearing)
  8. Double jeu (I'll Fly Away)
  9. Agent double (Two Hats)
  10. En plein cœur (Broken Hearts)
  11. La traque (In Memoriam)
  12. Le choix (The Choice)
Saison 3

samedi 13 juillet 2013

Highlander

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"In the end, there can be only one."

Contrairement à son héros Connor 'The Highlander' MacLeod alias Russell Edwin NashHighlander ne peut dissimuler les effets dommageable du temps. Et si le film de l'Australien , plus habitué aux tournages de clips musicaux, a marqué les esprits lors de sa sortie, c'est sans doute davantage grâce au concept narratif imaginé par Gregory Widen à l'occasion de son premier scénario. Car celui-ci, co-signé notamment avec Larry Ferguson (The Hunt for Red OctoberAlien³) et la réalisation n'évitent en effet pas la trivialité, la maladresse et les effets tout à la fois ostensibles et désuets (sans même évoquer les omniprésentes et désormais datées chansons du groupe Queen). Présenté en première (hors compétition) lors de la 14e édition du Festival du film fantastique d'Avoriaz, cette production britannique constitue, pour l'essentiel, le pic éphémère de la médiocre carrière internationale de *. Les personnages secondaires, en particulier féminins, sont extrêmement faibles ; la présence fugitive de  tenant lieu de seule véritable valeur ajoutée. Highlander a néanmoins été à l'origine de quatre suites ou spin-off, deux séries télévisées et autres films d'animation (un projet de remake US reste en suspens).
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*le natif de Long Island élevé en Suisse venait à peine de se "remettre" de l'expérience surréelle provoquée par le Subway de .

Crawlspace

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Avec ses logique et apparence de jeu vidéo en milieu confiné, le premier long métrage de l'Australien  (plus connu en tant que chargé d'effets spéciaux/maquillages) n'a rien de vraiment captivant. Quelques vagues relents d'Alien dans la première partie mâtinés d'un soupçon de The Island of Dr. Moreau version télépathico-extraterrestre ne contribuent pas à donner un semblant de cohérence au scénario du film. Ni la présence de  (le  local) et d' (Three Rivers) à redresser le niveau de Crawlspace*
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*programmé à Sitges en octobre dernier.



vendredi 12 juillet 2013

The Talented Mr. Ripley (le talentueux m. ripley)

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"I always thought it would be better to be a fake somebody... than a real nobody."

Plus fidèle au roman éponyme de  publié en 1955 que ne l'avait été (presque quarante ans plus tôt) Plein soleil, The Talented Mr. Ripley se montre donc plus équivoque, complexe, subtil que l'adaptation co-signée par 1 et Paul Gégauff. La psychologie des personnages, leurs nuances et variations, en particulier celle étrange et torturée de Tom Ripley, les détails ou éléments symboliques2 y sont ainsi plus fouillés. Candidat à l'"Ours d'or" 2000, lquatrième et antépénultième long métrage de l'Anglais 3 bénéficie aussi et surtout d'un remarquable casting. Face à  (dont le second rôle a été récompensé par un BAFTA) ou encore 4 est une nouvelle fois excellent. Une raison suffisante pour préférer ce drame criminel au romantique The English Patient qui le précède dans la filmographie du cinéaste.
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1. à l'inverse, la simplicité du très bon film du Bordelais constituait, en l'occurrence, l'un de ses atouts majeurs.
2. notamment la fin de l'acte II d'"Eugène Onéguine" de Tchaïkovski (parmi une bande musical savamment choisie) et le buste de l'empereur Hadrien.
3. le fils d'immigrés italiens est décédé en mars 2008.
4. choisi par  en raison de son interprétation de Good Will HuntingTom Cruise était le premier choix du cinéaste ; Christian Bale et Leonardo DiCaprio ont également été pressentis. Le rôle-titre a ensuite été repris par John Malkovich dans Ripley's Game de  puis par Barry Pepper dans Ripley Under Ground de .

The Cold Light of Day (sans issue)

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Avec * et  (réunis d'ailleurs pour la première fois) comme principal argument "commercial", The Cold Light of Day se contente, pourrait-on dire, de passer pour un film d'action passable, rythmé par quelques séquences de combat ou de poursuite qui ne révolutionnent pas le genre. Mais le scénario irrémédiablement bancal co-signé par  (The Condemned) ainsi que les prestations du Britannique  (ImmortalsMan of Steel) et de la Madrilène  (remarquée dans Yo soy la Juani) bien trop médiocres plombent cette production hispano-étasunienne.
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*l'acteur n'apparaît qu'au cours du premier tiers du métrage.