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Ce drame criminel n'a ni l'intention, ni d'ailleurs les moyens de porter un semblant d'ombre au film de Richard Fleischer. Avec ce vidéo-film de 2008 sans véritable aspérité, Michael Feifer* tente en réalité de proposer une version susceptible de motiver, et donc d'expliquer, l'assassinat d'Albert DeSalvo (réputé être "l'Etrangleur de Boston") dans sa cellule de Walpole. Dès l'époque des faits, les enquêteurs considéraient hautement improbable que les treize meurtres de femmes, recensés entre juin 1962 et janvier 1964, aient pu être commis par un seul individu. Un test ADN, opéré en 2001, l'a tardivement confirmé pour l'une des victimes. La thèse soutenue dans Boston Strangler: The Untold Story n'est pas inintéressante. Son développement narratif et la conduite de sa mise en scène manquent cependant de relief et de maitrise. Peut-être plus fidèle au personnage central (tenu auparavant par Tony Curtis puis par Mauro Lannini**), la prestation de David Faustino se révèle enfin très uniforme aux côtés notamment d'Andrew Divoff au rôle anecdotique.
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*le natif de Brooklyn semble avoir une prédilection pour les tueurs en série puisqu'il a également produit et réalisé Chicago Massacre: Richard Speck et Drifter: Henry Lee Lucas.
**dans le médiocre The Boston Strangler de Keith Walley (2006).
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*le natif de Brooklyn semble avoir une prédilection pour les tueurs en série puisqu'il a également produit et réalisé Chicago Massacre: Richard Speck et Drifter: Henry Lee Lucas.
**dans le médiocre The Boston Strangler de Keith Walley (2006).
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