


Trésors de Russie

La Venise du nord comme l'appelait Goethe
, fondée en 1703 par l'empereur Pierre le Grand (le bien nommé puisqu'il mesurait deux mètres zéro deux),
fut construite sur des marécages conquis aux suédois. L'un des joyaux
de la ville est, sans conteste, le Palais d'hiver édifié entre 1754 et
1762 et dont le premier locataire a été l'impératrice Catherine II.
Nous accompagnions André Pentcheff, un entrepreneur de peinture marseillais chargé de "redonner des couleurs" aux bâtiments et, sous la conduite d'une guide (qui ne se prénomme pas Natacha !) nous effectuons une visite express mais privilégiée du Musée de l'Ermitage dont les collections comportent de nombreuses œuvres de peintres français et quelques unes saisies en Allemagne à la fin de la Seconde Guerre mondiale et montrées pour la première fois en 1995.

Nous accompagnions André Pentcheff, un entrepreneur de peinture marseillais chargé de "redonner des couleurs" aux bâtiments et, sous la conduite d'une guide (qui ne se prénomme pas Natacha !) nous effectuons une visite express mais privilégiée du Musée de l'Ermitage dont les collections comportent de nombreuses œuvres de peintres français et quelques unes saisies en Allemagne à la fin de la Seconde Guerre mondiale et montrées pour la première fois en 1995.
Nous nous sommes tant aimés

Le cas de la résidence d'été de Pierre le Grand, Peterhof, surnommé "le
Versailles russe" en raison des emprunts évidents faits au palais de
Louis XIV, est souligné. Le directeur du monument, Vadim Znamenov,
accompagne la visite de son homologue français en insistant sur l'une
des particularités de Peterhof qui attire de nombreux touristes, ses
étonnants spectacles aquatiques et autres fontaines à surprise.
De son côté, Oleg Sokolov, cet amoureux de l'époque napoléonienne et de la France, déjà évoqué (et que nous rencontrerons à nouveau), expose les raisons de ces passions.
Noblesse du cœur
Après
la révolution d'octobre, la noblesse russe a été physiquement éliminée
ou réduite à l'emprisonnement ou à l'exil. Les parents de la princesse
Vera Obolensky ont trouvé refuge en France. Celle-ci est revenue à
St-Petersbourg il y a six ans où elle dirige une agence de tourisme.
Elle et son cousin, le prince André Gagarine partent à la découverte de
leur ancien palais familial, profondément transformé et reconverti en
bâtiment public destiné à l'enseignement.
Nous la suivons également à un bal, au tarif assez peu "socialiste",
organisé sous les ors d'un palais-musée et à une messe commémorative de
la famille Romanov comptant parmi ses invités un certain Mstislav Rostropovitch
.

Nuits blanches
En
juin et juillet, en raison de la proximité de la ville avec le cercle
arctique, le soleil ne se couche presque pas à St-Petersbourg. La fausse
nuit prend alors des airs de movida à la mode russe. Au menu de cette
nuit la plus courte de l'année, opéra, gastronomie, pyrotechnie et
spectacles de rue.
N.B. parmi les films tournés partiellement à St-Petersbourg, citons The Blue Bird
de Cukor
, The Russia House
et GoldenEye
. Quant au Russian Ark
d'Alexandre Sokurov, il prenait pour décor le Musée de l'Ermitage.





___
*le directeur des documentaires et des magazines de France 3.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire