"Un gros machin, il en a déjà un."
Troisième et dernier volet de la courte série, Oni no Hanzô yawahada koban est aussi l'ultime film réalisé par Yoshio Inoue qui a été à plusieurs reprises l'assistant de Yasuzo Masumura. L'influence du pinku (productions à caractère érotico-pornographique) et des films de la blackploitation en vogue dans un Japon en crise sociale y reste prégnante mais le contenu narratif, après un pitch qui évoque ouvertement Zatoîchi, s'essouffle assez nettement.
Hanzo découvre, grâce à Onibi et Mamushi, une ingénieuse opération de vol de l'or du trésor du Shogun. Pour connaître le nom de l'organisateur, l'inspecteur soumet à sa méthode de torture préférée la femme chargée d'effrayer et d'éloigner les pêcheurs des douves du bâtiment. Avant de révéler l'identité, la complice est tuée par un des officiers de la garde du trésor ayant participé au vol, lui même abattu par un mystérieux samouraï au moment où il allait donner le nom de son mandataire. Récompensé par le conseiller Hotta, Hanzo est contraint d'emprisonner Sugino Génan, l'ancien médecin tuberculeux du haut dignitaire, venu tenter d'attirer, en vain, l'attention de celui-ci sur les dangers du retard pris dans les domaines technologique et militaire par le Japon sur les pays occidentaux. Mais plutôt que de l'enfermer, l'inspecteur l'héberge et lui donne les moyens de réaliser un canon sur le modèle de ceux fabriqués en Europe.
Plus conventionnel dans sa facture, Oni no Hanzô yawahada koban s'apparente davantage à un jidai geki classique, ne conservant que quelques gimmicks propres à la série. En revanche, la qualité du travail réalisé sur le plan visuel par le réalisateur et son directeur de la photographie Chikashi Makiura, déjà à l'œuvre sur le premier opus et sur plusieurs épisodes clés de Zatoîchi et de Kozure Ôkami, compense la relative faiblesse de l'intrigue et l'impression de déjà-vu, renforcée par la présence au casting d'un certain nombre d'acteurs apparaissant dans les séries précitées. Notons enfin la belle prestation, tout au long de la trilogie, du kurosawaien Kô Nishimura dans le rôle du commissaire et supérieur d'Hanzo.
Hanzo découvre, grâce à Onibi et Mamushi, une ingénieuse opération de vol de l'or du trésor du Shogun. Pour connaître le nom de l'organisateur, l'inspecteur soumet à sa méthode de torture préférée la femme chargée d'effrayer et d'éloigner les pêcheurs des douves du bâtiment. Avant de révéler l'identité, la complice est tuée par un des officiers de la garde du trésor ayant participé au vol, lui même abattu par un mystérieux samouraï au moment où il allait donner le nom de son mandataire. Récompensé par le conseiller Hotta, Hanzo est contraint d'emprisonner Sugino Génan, l'ancien médecin tuberculeux du haut dignitaire, venu tenter d'attirer, en vain, l'attention de celui-ci sur les dangers du retard pris dans les domaines technologique et militaire par le Japon sur les pays occidentaux. Mais plutôt que de l'enfermer, l'inspecteur l'héberge et lui donne les moyens de réaliser un canon sur le modèle de ceux fabriqués en Europe.
Plus conventionnel dans sa facture, Oni no Hanzô yawahada koban s'apparente davantage à un jidai geki classique, ne conservant que quelques gimmicks propres à la série. En revanche, la qualité du travail réalisé sur le plan visuel par le réalisateur et son directeur de la photographie Chikashi Makiura, déjà à l'œuvre sur le premier opus et sur plusieurs épisodes clés de Zatoîchi et de Kozure Ôkami, compense la relative faiblesse de l'intrigue et l'impression de déjà-vu, renforcée par la présence au casting d'un certain nombre d'acteurs apparaissant dans les séries précitées. Notons enfin la belle prestation, tout au long de la trilogie, du kurosawaien Kô Nishimura dans le rôle du commissaire et supérieur d'Hanzo.
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