"... Pendant les 7ème et 8ème veille."
Sequel non officielle du Shao Lin zi di de Chang Cheh, Hung Hsi-Kuan est le troisième film de Liu Chia-liang réalisateur et certainement, avec Shao Lin san shih liu fang,
l'une de ses meilleures productions de la décennie 1970. D'une, somme
toute, banale histoire de vengeance tirée du folklore chinois et située
dans un contexte historique éculé, le cinéaste parvient à mettre en
scène une bien jolie intrigue dans laquelle la dimension psychologique
et le drame familial prennent intelligemment le pas sur la classique
fresque épique. Hung Hsi-Kuan est également servi par une impressionnante distribution emmenée par le couple Lily Li et Chen Kuan-tai.
Le seigneur Qing envoie le moine taoïste Pai Mei (Sourcils-blancs) et son disciple, le gouverneur Gao Jin-zhong brûler le temple Shaolin et éliminer les rebelles qui y sont réfugiés. Le maître zen Zhi-shan, dans sa tentative pour protéger ses élèves en fuite, est tué par Pai Mei. Un peu plus tard, les rebelles emmenés par Hung Hsi-kuan tombent dans une embuscade. L'un d'entre eux, Tong Qian-jin, se sacrifie pour permettre à ses amis de s'échapper. Les patriotes chinois se retrouvent à Canton et embarquent à bord des bateaux rouges grâce auxquels ils donnent des spectacles itinérants de kung-fu. C'est à l'occasion de l'une des étapes que Hung Hsi-kuan rencontre Fang Yong-chun. Il l'épouse bientôt et le couple donne rapidement naissance à un enfant qu'il nomme Wen-ding. Pendant que son père s'entraîne assidûment pour parfaire sa boxe du tigre, Wen-ding est initié au kung-fu de la grue maternel. Bien que le temps ait passé, Hung Hsi-kuan nourrit toujours le projet de venger son maître en battant Pai Mei en combat. Mais pour venir à bout du kung-fu de l'invulnérabilité pratiqué par ce dernier, peut-être faudra-t-il associer tigre et grue.
Voilà un film qui doit figurer en bonne place dans la cinémathèque personnelle de Quentin Tarantino. Le cinéaste américain ne s'est-il pas littéralement emparé, sans ambages, du personnage de Pai Mei pour son Kill Bill ? Hung Hsi-Kuan ne constitue cependant pas qu'une simple référence filmique. Malgré une continuité perfectible et quelques longueurs, en particulier dans la deuxième partie aux accents prononcés de romance et de comédie, le scénario de Ni Kuang et la mise en scène de Liu Chia-liang abordent avec efficacité les thèmes du sacrifice et de la transmission. La disparition précoce du personnage interprété par Gordon Liu laisse s'exprimer le quatuor constitué de Lily Li, Chen Kuan-tai au premier plan, Wong Yu et Lo Lieh dans d'intéressants seconds rôles, le moine joué par ce dernier ne livrant d'ailleurs pas tous ses secrets !
Le seigneur Qing envoie le moine taoïste Pai Mei (Sourcils-blancs) et son disciple, le gouverneur Gao Jin-zhong brûler le temple Shaolin et éliminer les rebelles qui y sont réfugiés. Le maître zen Zhi-shan, dans sa tentative pour protéger ses élèves en fuite, est tué par Pai Mei. Un peu plus tard, les rebelles emmenés par Hung Hsi-kuan tombent dans une embuscade. L'un d'entre eux, Tong Qian-jin, se sacrifie pour permettre à ses amis de s'échapper. Les patriotes chinois se retrouvent à Canton et embarquent à bord des bateaux rouges grâce auxquels ils donnent des spectacles itinérants de kung-fu. C'est à l'occasion de l'une des étapes que Hung Hsi-kuan rencontre Fang Yong-chun. Il l'épouse bientôt et le couple donne rapidement naissance à un enfant qu'il nomme Wen-ding. Pendant que son père s'entraîne assidûment pour parfaire sa boxe du tigre, Wen-ding est initié au kung-fu de la grue maternel. Bien que le temps ait passé, Hung Hsi-kuan nourrit toujours le projet de venger son maître en battant Pai Mei en combat. Mais pour venir à bout du kung-fu de l'invulnérabilité pratiqué par ce dernier, peut-être faudra-t-il associer tigre et grue.
Voilà un film qui doit figurer en bonne place dans la cinémathèque personnelle de Quentin Tarantino. Le cinéaste américain ne s'est-il pas littéralement emparé, sans ambages, du personnage de Pai Mei pour son Kill Bill ? Hung Hsi-Kuan ne constitue cependant pas qu'une simple référence filmique. Malgré une continuité perfectible et quelques longueurs, en particulier dans la deuxième partie aux accents prononcés de romance et de comédie, le scénario de Ni Kuang et la mise en scène de Liu Chia-liang abordent avec efficacité les thèmes du sacrifice et de la transmission. La disparition précoce du personnage interprété par Gordon Liu laisse s'exprimer le quatuor constitué de Lily Li, Chen Kuan-tai au premier plan, Wong Yu et Lo Lieh dans d'intéressants seconds rôles, le moine joué par ce dernier ne livrant d'ailleurs pas tous ses secrets !
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