"Les jours et les ans passent comme un souffle
faisant de nous tous des victimes."
Après plusieurs cas de vieillissement brutal et précoce survenu chez des jeunes filles, le docteur Marcus, diagnostiquant une forme de vampirisme, fait appel à son ami le capitaine Kronos. Celui-ci, ancien officier de l'armée impériale Prusse ayant survécu à une morsure de vampire, et son compagnon, le bossu professeur Hieronymos Grost, sont des chasseurs de suceurs de sang professionnels. Ils se présentent bientôt, accompagnés de Clara,
une belle jeune femme incroyante qu'ils ont libérée chemin faisant.
D'autres accidents identiques se produisent, conduisant le quatuor vers
la demeure des Durward. Depuis le décès par la peste de Lord Durward, sept ans auparavant, son épouse vit recluse dans sa chambre et semble, elle aussi, être victime d'un vieillissement accéléré.
Les années 1970 ne sont pas aussi fastes pour la Hammer
que la décennie précédente. Le cinéma britannique connaît, en effet à
cette époque, une de ses crises cycliques, phénomène notamment renforcé
par l'arrivée de la télévision couleur dans les foyers. Parallèlement
aux productions de films d'horreur, en particulier de vampires, le
studio tente la diversification et se lance dans la comédie. A défaut
d'y perdre son sang (quoique !), la Hammer perd un peu de son âme et une grande partie de ce qui constituait sa signature visuelle. Le scénariste de télévision Brian Clemens (The Avengers
...), qui avait déjà repensé le "Dr. Jekyll and Mister Hyde" de Stevenson
pour le studio et Roy Ward Baker
, revisite cette fois, pour son seul film en tant que réalisateur, le mythe du vampire formalisé par Bram Stoker
.
Captain Kronos: Vampire Hunter
, probablement conçu comme le premier épisode d'une série qui ne vit jamais le jour et s'inspirant du personnage de la comtesse Bathory, substitue les concepts proches de vie et de jeunesse. Cette nouvelle forme de "vampirisme temporel" (qui explique le nom choisi pour le héros)
nécessite une nouvelle interprétation des phénomènes et une rénovation
des instruments. Parmi ceux-ci, la rapière, remplaçant le pieu, fait de Captain Kronos: Vampire Hunter l'unique représentant des films du genre à pouvoir être également catalogué "Cape et d'épée". Le germain Horst Janson
, survivant de Murphy's War
, tient, avec un certain flegme britannique mais sans réel charisme, le rôle principal de sabreur disciple à la foi(s) de Lagardère et du masseur Ichi. A ses côtés, des habitués des productions Hammer, John Carson
rescapé de The Plague of the Zombies
, John Cater aperçu dans les deux opus du Dr. Phibes
et sa décorative partenaire Caroline Munro
qui n'allait pas tarder à être promue Jame Bond's Girl
.
que la décennie précédente. Le cinéma britannique connaît, en effet à
cette époque, une de ses crises cycliques, phénomène notamment renforcé
par l'arrivée de la télévision couleur dans les foyers. Parallèlement
aux productions de films d'horreur, en particulier de vampires, le
studio tente la diversification et se lance dans la comédie. A défaut
d'y perdre son sang (quoique !), la Hammer perd un peu de son âme et une grande partie de ce qui constituait sa signature visuelle. Le scénariste de télévision Brian Clemens (The Avengers...), qui avait déjà repensé le "Dr. Jekyll and Mister Hyde" de Stevenson pour le studio et Roy Ward Baker, revisite cette fois, pour son seul film en tant que réalisateur, le mythe du vampire formalisé par Bram Stoker.
Captain Kronos: Vampire Hunter, probablement conçu comme le premier épisode d'une série qui ne vit jamais le jour et s'inspirant du personnage de la comtesse Bathory, substitue les concepts proches de vie et de jeunesse. Cette nouvelle forme de "vampirisme temporel" (qui explique le nom choisi pour le héros)
nécessite une nouvelle interprétation des phénomènes et une rénovation
des instruments. Parmi ceux-ci, la rapière, remplaçant le pieu, fait de Captain Kronos: Vampire Hunter l'unique représentant des films du genre à pouvoir être également catalogué "Cape et d'épée". Le germain Horst Janson, survivant de Murphy's War, tient, avec un certain flegme britannique mais sans réel charisme, le rôle principal de sabreur disciple à la foi(s) de Lagardère et du masseur Ichi. A ses côtés, des habitués des productions Hammer, John Carson rescapé de The Plague of the Zombies, John Cater aperçu dans les deux opus du Dr. Phibes et sa décorative partenaire Caroline Munro qui n'allait pas tarder à être promue Jame Bond's Girl. 
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