mercredi 2 août 2006

Movie Crazy (silence, on tourne !)


Dans sa petite ville de Littleton (Kansas), Harold Hall ne rêve que de devenir acteur, vocation assez peu appréciée par son père. Convaincu de posséder le profil d'un jeune premier, il écrit à J.L. O'Brian, le directeur du Planet Studio à Hollywood. Mais, par erreur, il joint à sa lettre une photographie qui n'est pas la sienne et se voit, sur cette confusion, invité à se rendre à Los Angeles pour y rencontrer le producteur. Arrivé à la gare où se tourne une scène d'un film, Hall se fait aussitôt remarquer par sa maladresse. Il y croise fugitivement l'actrice Mary Sears qu'il prend, à cause de son rôle, pour une interprète espagnole puis, en sortant du bâtiment, O'Brian avec lequel ce premier contact anonyme est presque aussi désastreux que le suivant, perturbé par cet incident et par le quiproquo. En sortant du test dirigé par un collaborateur d'O'Brian, Hall vient en aide, toujours très maladroitement, à Mary qu'il n'a pas reconnue pour capoter son véhicule sous une pluie battante. Pas rancunière, l'actrice, convoitée avec insistance par son partenaire Vance, finit par l'inviter à se sécher chez elle et par trouver un certain charme chez ce gaffeur naïf auquel elle donne le petit sobriquet de 'Trouble'.
Deux ans se sont écoulés depuis la sortie de Feet First et l'étoile d'Harold Lloyd au firmament d'Hollywood commence à s'estomper. C'est justement les studios californiens que le scénario, bien plus écrit que les précédents sur le plan des dialogues, de Movie Crazy prend pour décor. Le long métrage, dont la réalisation revient pour l'essentiel à Lloyd, développe une intrigue plutôt sympathique, qui n'est pas sans rappeler celle de The Freshman, et dominée par l'ahurissante scène de combat entre les personnages joués par l'acteur principal et Kenneth Thomson

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