Dans sa petite ville de Littleton (Kansas), Harold Hall
ne rêve que de devenir acteur, vocation assez peu appréciée par son
père. Convaincu de posséder le profil d'un jeune premier, il écrit à J.L. O'Brian,
le directeur du Planet Studio à Hollywood. Mais, par erreur, il joint à
sa lettre une photographie qui n'est pas la sienne et se voit, sur
cette confusion, invité à se rendre à Los Angeles pour y rencontrer le
producteur. Arrivé à la gare où se tourne une scène d'un film, Hall se fait aussitôt remarquer par sa maladresse. Il y croise fugitivement l'actrice Mary Sears qu'il prend, à cause de son rôle, pour une interprète espagnole puis, en sortant du bâtiment, O'Brian
avec lequel ce premier contact anonyme est presque aussi désastreux que
le suivant, perturbé par cet incident et par le quiproquo. En sortant
du test dirigé par un collaborateur d'O'Brian, Hall vient en aide, toujours très maladroitement, à Mary
qu'il n'a pas reconnue pour capoter son véhicule sous une pluie
battante. Pas rancunière, l'actrice, convoitée avec insistance par son
partenaire Vance, finit par l'inviter à se sécher chez elle et
par trouver un certain charme chez ce gaffeur naïf auquel elle donne le
petit sobriquet de 'Trouble'.
Deux ans se sont écoulés depuis la sortie de Feet First et l'étoile d'Harold Lloyd
au firmament d'Hollywood commence à s'estomper. C'est justement les
studios californiens que le scénario, bien plus écrit que les précédents
sur le plan des dialogues, de Movie Crazy prend pour décor. Le long métrage, dont la réalisation revient pour l'essentiel à Lloyd, développe une intrigue plutôt sympathique, qui n'est pas sans rappeler celle de The Freshman, et dominée par l'ahurissante scène de combat entre les personnages joués par l'acteur principal et Kenneth Thomson.
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