1969, l'année érotique chantée par le couple Serge Gainsbourg-Jane Birkin,
marque aussi le début de l'âge d'or du cinéma du même nom. Le mouvement
libertaire révélé au cours du printemps de l'année précédente influence
aussi les productions traditionnelles (d'abord aux Etats-Unis, chez Paul Mazursky par exemple, puis en Europe avec certains des films de Bernardo Bertolucci, Georges Lautner ou de Bertrand Blier). Deux ans avant le considérable succès d'Emmanuelle, Jean-François Davy abandonne le polar et le fantastique pour entamer, avec La Débauche, la production d'une série de films érotiques et comédies paillardes.
Pierre et Françoise Chauvet
sont mariés depuis trois ans. Lui est un modeste photographe de charme
pour le compte d'un individu peu pressé de lui payer ses séances de
prise de vues. Elle s'ennuie à la maison, tentant vainement d'égayer ses
titres journées en dérobant des articles dans les magasins, en
regardant la télévision ou en apprenant le dictionnaire. Invité à passer
quelques jours en Normandie chez son amie Sylvie Flamant, Pierre invente pour son épouse un reportage en province. Arrivé dans la propriété de sa jolie hôtesse, Pierre est contraint de cohabiter avec Michel, le mari de celle-ci, il est vrai peu effarouché par l'intimité des nouveaux amants.
Drame conjugal qui n'exclut pas l'humour, La Débauche reste finalement assez conventionnel, voire bien-pensant dans ses partis-pris. La gueule de bois sentimentale succède à l'ivresse fugitive de l'adultère. Le scénario manque quelque peu d'arguments mais s'amuse à multiplier les occasions d'infidélité à la porte de Françoise, cette jeune femme désœuvrée et désargentée. Ou comme à mettre en parallèle deux parties de dames de genres très différents. Le film, à travers la télévision, la radio ou les affiches, apporte aussi un témoignage sur une époque. A l'exception de Denyse Roland, les acteurs principaux figuraient dans Le Seuil du vide, le précédent film de Jean-François Davy.
Drame conjugal qui n'exclut pas l'humour, La Débauche reste finalement assez conventionnel, voire bien-pensant dans ses partis-pris. La gueule de bois sentimentale succède à l'ivresse fugitive de l'adultère. Le scénario manque quelque peu d'arguments mais s'amuse à multiplier les occasions d'infidélité à la porte de Françoise, cette jeune femme désœuvrée et désargentée. Ou comme à mettre en parallèle deux parties de dames de genres très différents. Le film, à travers la télévision, la radio ou les affiches, apporte aussi un témoignage sur une époque. A l'exception de Denyse Roland, les acteurs principaux figuraient dans Le Seuil du vide, le précédent film de Jean-François Davy.
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