"We're two of a kind. Both bad!"
Condamnée à cinq ans de prison pour vol de bijoux, Dorothy Lyons est libérée sous conditionnelle après dix-huit mois. Sa sœur aînée June est venue la chercher, des retrouvailles photographiées au téléobjectif par Ben Grace. L'individu en question réussit à être à la fois l'ami de l'inspecteur principal David Dietz et membre de l'organisation criminelle dirigée par Sol 'Solly' Caspar. Ce dernier craint l'élection de Frank Jansen, le patron et amant de June, au poste de maire, candidature soutenue par le patron du "Bay City Journal", Norman B. Marlowe. Grace, revenu bredouille de sa recherche d'éléments susceptibles de compromettre Jansen, doit subir les humiliations et brutalités publiques de Casper. Il décide d'avertir June du projet d'assassinat de Marlowe, un appel nocturne que la jeune femme ne prend pas au sérieux. Mais Grace a recueilli des preuves de la culpabilité de Casper et les propose à June, laquelle les refuse dans un premier temps puis sont utilisées par Jansen dans son discours final de campagne. Walter et James, les complices de Casper interpellés, celui-ci s'enfuit au Mexique. Jansen élu, Grace et June s'éprennent l'un de l'autre ; il la convainc d'essayer d'obtenir la nomination de Dietz au poste de chef de la police.
Adapté du "Love's Lovely Counterfeit" (le bluffeur en français) publié en 1942 par James M. Cain
*, l'un des trois fondateurs du roman noir, Slightly Scarlet
mérite sans aucun doute de figurer parmi les bons polars (et ils sont nombreux !) de la décennie 1950. La qualité de sa mise en scène, en particulier le soin, parfois clinquant, apporté à la direction artistique et à la photographie ne trahit en rien l'étroitesse du budget avec lequel il a été produit. Visiblement embarrassé par son rôle, John Payne
laisse ici la vedette aux deux formidables actrices qui l'entourent, Rhonda Fleming
et sa pétillante et fantasque cadette d'origine scandinave Arlene Dahl
(déjà partenaire de Payne dans Caribbean
).
*, l'un des trois fondateurs du roman noir, Slightly Scarlet mérite sans aucun doute de figurer parmi les bons polars (et ils sont nombreux !) de la décennie 1950. La qualité de sa mise en scène, en particulier le soin, parfois clinquant, apporté à la direction artistique et à la photographie ne trahit en rien l'étroitesse du budget avec lequel il a été produit. Visiblement embarrassé par son rôle, John Payne laisse ici la vedette aux deux formidables actrices qui l'entourent, Rhonda Fleming et sa pétillante et fantasque cadette d'origine scandinave Arlene Dahl (déjà partenaire de Payne dans Caribbean).
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*auteur notamment de Double Indemnity
, Mildred Pierce
ou The Postman Always Rings Twice
.
, Mildred Pierce ou The Postman Always Rings Twice. 
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