mardi 3 novembre 2009

Ca brûle


"... Il te retrouve, il sait où tu es... Et tu te donnes à lui. Entièrement."

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24 juin en Provence. Livia Werner, tombée de cheval, a perdu connaissance sur la route. Jean Susini, pompier à Jouques, l'aide à sortir de son évanouissement, s'assure de la bénignité de la chute et lui promet de prendre de ses nouvelles. Mais l'homme oublie sa promesse, laissant l'adolescente de quinze ans à son ennui. Le départ en vacances avec son père de surcroît différé, Livia passe le plus clair de son temps à monter E.T. ou avec ses copains Moisi et Amanda. Grâce à Jessica Da Silva, elle offre à Mme Susini de garder ses enfants. Puis elle épie Jean, occupé à refaire la toiture de sa maison, et l'appelle au téléphone. Avant d'aller prendre sa garde à la caserne, Jean passe chez Livia au moment où le père de celle-ci emmène le cheval.
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Produit par Gilles Sandoz avec lequel Claire Simon avait réalisé Mimi, présenté à la Quinzaine des réalisateurs 2006, Ca brûle surprend d'abord par sa faible densité narrative. Surtout équestre et climatique, la première partie finit d'ailleurs par susciter une langueur proche de celle ressentie par le personnage principal, jeune femme livrée à elle-même, d'abord altière puis désarçonnée (physiquement et moralement). Ce sont ensuite le corps et le fantasme qui prennent la main pour accentuer encore davantage le trouble imaginaire de la nubile Livia plus que la tension dramatique. En revanche, le final offre in extremis au film un ardent plaidoyer, surtout remarquable sur le plan visuel. Enfin, Gilbert Melki, un des deux seuls acteurs professionnels du casting, semble affectionner les rôles de cible d'une obsession amoureuse puisqu'il tenait, moins d'un an après, celui du dr. André Zanevsky dans Anna M. de Michel Spinosa.

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