Lovers and Lollipops

"Larry is a hippotamus."

Son départ en vacances avec sa tante ayant été différé, Peggy reste donc à New York avec sa mère Ann. La jeune veuve, intermittente du mannequinat, doit sortir le soir même avec Larry, un vieil ami revenu d'Amérique du sud pour quelques jours. Le lendemain, la petite fille de sept ans les accompagne au musée et à Central Park pour étrenner le petit voilier offert par celui-ci. Le dimanche, le couple se rend sur le site de la Statue de la liberté, à Chinatown où Larry déclare son amour à Ann puis monte au sommet de l'Empire State Building. Le soir, Peggy les aperçoit s'étreindre et s'embrasser. Le lundi, pendant que Peter emmène Peggy au zoo, les amoureux visitent une maison située à l'extérieur de la ville que souhaite acquérir un ami de Larry.

Plus écrit et mis en scène que Little Fugitive, moins foncièrement enfantin aussi, cette petite chronique, entre comédie domestique et drame sentimental, signée par Morris Engel et son épouse Ruth Orkin conserve néanmoins le même réalisme urbain, une douceur et une finesse narrative presque identiques. Sur le thème de la recomposition familiale et de l'inévitable manipulation consécutive, Lovers and Lollipops reste sans doute une œuvre inégalée (inégalable ?). Il offrait également son premier rôle au cinéma au comédien Gerald S. O'Loughlin* que l'on reverra notamment dans In Cold Blood de Richard Brooks et dans A Hatful of Rain de Fred Zinnemann.

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*interprète de Stanley Kowalski aux côtés de Tallulah Bankhead dans "A Streetcar Named Desire" et de Cheswick face à Kirk Douglas dans "One Flew Over the Cuckoo's Nest" produits à Broadway.