mercredi 18 novembre 2009

Pearl of the South Pacific (la perle du pacifique sud)


"I can't get away."

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Pendant que Dan Merrill, le capitaine de la goélette 'Cambuna', cuvait son alcool, son ex-maîtresse Rita Delaine a convaincu son second Bully Hague de lever l'ancre et de quitter le port de Sydney. Un indigène a révélé à la jeune femme, avant de mourir, l'existence de très recherchées perles noires sur la petite île du Pacifique d'où il venait. Arrivé à proximité de l'endroit, l'équipage est fermement prié de repartir aussitôt ; George obtient de son père Tuan Michael, un blanc devenu grand prêtre local, le débarquement et l'accueil de Rita revêtue pour l'occasion des atours d'une aimable missionnaire. Pendant la nuit suivante, Merrill décide de se rendre sur l'île pour s'assurer du sort de Rita, laquelle a entamé son entreprise de séduction auprès du jeune et naïf George.
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Second récit d'Anna Hunger porté à l'écran, Pearl of the South Pacific sort seulement un peu plus de cinq mois après Escape to Burma. Produit avec quasiment la même équipe technique, ce nouveau film nous emmène à quelques sept milles kilomètres pour une aventure bien plus aquatique mais tout aussi romanesque et exotique. Pas particulièrement innovant sur le thème de chasseurs de trésors ni sur celui du paradis terrestre perverti par la (femme, avec une version remaniée de la faute primordiale !) "modernité", il présente au moins l'avantage de ne pas se prendre trop au sérieux. De l'antiquité romaine aux rivages réputés paisibles de la Polynésie, le saut temporel et spatial effectué par la blonde Virginia Mayo ne semble pas l'avoir véritablement affectée. Personnage central de cette gentillette allégorie, elle éclipse la plupart de ses partenaires, Dennis Morgan avec lequel elle partageait l'affiche de la comédie musicale Painting the Clouds with Sunshine, David Farrar, Lance Fuller et Basil Ruysdael (second rôle de Colorado Territory).

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