Difficile de trouver sa place en salles à l'ombre d'un couple autrement plus énergique et d'un quatuor fantastique*. Pourtant A Lot Like Love
est une comédie romantique susceptible de trouver un public plus large
que celui des amateurs habituels. A partir d'un premier scénario pour
le cinéma de Colin Patrick Lynch,
voilà un film, réputé léger, auquel on prend un réel plaisir. On se
laisse, en effet, volontiers prendre par cette histoire assez simple de
destins croisés, et recroisés, et d'occasions ratées vécus par les deux
personnages principaux, dans la lignée de When Harry Met Sally sans en avoir pour autant toutes les qualités. Servi par une mise en scène et des acteurs plutôt adroits, A Lot Like Love s'avère être une bonne surprise.
Pendant le vol qui l'emmène de Los Angeles à New York, Oliver Martin connaît une brusque et inattendue relation physique dans les toilettes avec une inconnue qu'il a aperçue en arrivant à l'aéroport. Arrivé à destination, le jeune homme essaie d'engager la conversation avec son insolite assaillante, mais celle-ci se montre réticente à donner une quelconque suite à leur brève aventure, ne dévoilant son prénom, Emily, qu'un instant avant de quitter Oliver. Ce dernier la croise pourtant par hasard dans la rue et ils passent ensemble le reste de la journée avant de se quitter. Trois ans ont passé. Emily, apprentie actrice, vit avec Michael, un jeune scénariste qui lui annonce un matin, sans ménagement, sa décision de la quitter. Ne voulant pas passer la soirée du réveillon sans cavalier, Emily sollicite ses contacts de la gent masculine et retrouve dans son répertoire le papier sur lequel Oliver lui avait laissé son numéro de téléphone. Après un repas chinois en tête à tête muet, ils se rendent tous les deux à la soirée du nouvel an. Le lendemain, Oliver doit partir créer son entreprise à San Francisco.
Le duo constitué du producteur Armyan Bernstein**, à l'origine et co-scénariste de One from the Heart de F.F. Coppola, et du réalisateur britannique Nigel Cole sont parvenus, avec A Lot Like Love, à un juste équilibre entre drame et comédie. L'absence de sentimentalisme artificiel et une certaine sobriété caractérisent, à bon escient, le film. L'un des attraits du scénario réside dans la période couverte par la narration, permettant de suivre le phénomène de maturation des deux protagonistes. Dans ce registre, comme dans celui de la vitalité et de la spontanéité, Amanda Peet est plus convaincante que son partenaire. Mais l'alchimie du couple qu'elle forme avec Ashton Kutcher, réuni pour la première fois, fonctionne assez bien, l'acteur de l'Iowa nous faisant, au passage, oublier ses piètres collaborations avec Shawn Levy et David Zucker. A noter enfin, le joli travail photographique réalisé par John de Borman, offrant au film une qualité visuelle peu courante dans ce type de productions.
Pendant le vol qui l'emmène de Los Angeles à New York, Oliver Martin connaît une brusque et inattendue relation physique dans les toilettes avec une inconnue qu'il a aperçue en arrivant à l'aéroport. Arrivé à destination, le jeune homme essaie d'engager la conversation avec son insolite assaillante, mais celle-ci se montre réticente à donner une quelconque suite à leur brève aventure, ne dévoilant son prénom, Emily, qu'un instant avant de quitter Oliver. Ce dernier la croise pourtant par hasard dans la rue et ils passent ensemble le reste de la journée avant de se quitter. Trois ans ont passé. Emily, apprentie actrice, vit avec Michael, un jeune scénariste qui lui annonce un matin, sans ménagement, sa décision de la quitter. Ne voulant pas passer la soirée du réveillon sans cavalier, Emily sollicite ses contacts de la gent masculine et retrouve dans son répertoire le papier sur lequel Oliver lui avait laissé son numéro de téléphone. Après un repas chinois en tête à tête muet, ils se rendent tous les deux à la soirée du nouvel an. Le lendemain, Oliver doit partir créer son entreprise à San Francisco.
Le duo constitué du producteur Armyan Bernstein**, à l'origine et co-scénariste de One from the Heart de F.F. Coppola, et du réalisateur britannique Nigel Cole sont parvenus, avec A Lot Like Love, à un juste équilibre entre drame et comédie. L'absence de sentimentalisme artificiel et une certaine sobriété caractérisent, à bon escient, le film. L'un des attraits du scénario réside dans la période couverte par la narration, permettant de suivre le phénomène de maturation des deux protagonistes. Dans ce registre, comme dans celui de la vitalité et de la spontanéité, Amanda Peet est plus convaincante que son partenaire. Mais l'alchimie du couple qu'elle forme avec Ashton Kutcher, réuni pour la première fois, fonctionne assez bien, l'acteur de l'Iowa nous faisant, au passage, oublier ses piètres collaborations avec Shawn Levy et David Zucker. A noter enfin, le joli travail photographique réalisé par John de Borman, offrant au film une qualité visuelle peu courante dans ce type de productions.
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*Mr. & Mrs. Smith et Fantastic Four.
**également producteur exécutif de Dawn of the Dead que l'on voit à l'affiche d'un cinéma dans le film.
**également producteur exécutif de Dawn of the Dead que l'on voit à l'affiche d'un cinéma dans le film.
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