"... Mais par jouissance."
Tourné en 2001, The Gathering est un film qui n'a connu aucune d'exploitation en salles dans ses pays d'origine. En France, malgré son "Prix spécial du Jury" du Festival du film fantastique de Géradmer (ex-aequo avec Maléfique), son parcours fut bref et décevant. Construit à partir d'une idée (pas inintéressante !) et d'un scénario (original ?) d'Anthony Horowitz, auteur de télévision et adaptateur de nouvelles d'Agatha Christie,
le film "pille" plusieurs films de genre qui l'ont précédé sans
parvenir à imposer une identité propre et, surtout, une cohérence. La
réalisation de Brian Gilbert, dont la filmographie ne peut, jusqu'à présent, être sauvée que par le modeste Wilde, ne dépasse pas le niveau... d'un constat amiable, sans témoins !
A la suite d'un tragique accident au cours duquel deux jeunes gens ont trouvé la mort, on découvre, à Ashby Wake, une petite ville de la campagne anglaise, les ruines d'une église construite au premier siècle, peut-être par Joseph d'Arimathie, un témoin direct de la crucifixion. L'édifice, enterré volontairement douze siècles après sa construction, présente la scène d'une manière unique : la croix tourne le dos à la nef et fait face à un étrange bas-relief représentant une assemblée de personnages venus observer le supplice. Dans le même temps, Cassie Grant, une jeune touriste américaine, est renversée par une automobile et perd la mémoire. Hébergée provisoirement par la propriétaire du véhicule, la jeune femme commence à avoir d'étranges et terrifiantes visions et croise en ville d'inquiétants personnages qui semblent attendre un événement. Quelle raison est à l'origine de cette "assemblée" et qui est vraiment Cassie ?
Un peu de trahison (spoiler) ne vous effraie pas ? Comme le film, en somme* ! Alors disons que l'idée de départ, cette malédiction ayant frappé les témoins, pour des raisons non spirituelles, de la crucifixion, aurait pu trouver un traitement plus efficace. Hélas, elle devient le cœur d'une intrigue extrêmement mince, cumulant les invraisemblances, les contradictions et les maladresses. Deux questions simples démontent immédiatement le mécanisme narratif : Peut-on comparer des tragédies aussi différentes que l'explosion de la première bombe atomique sur une zone habitée et une tuerie revancharde dans un petit village britannique ? Et si oui, notre "brave" et sinistre assemblée n'a-t-elle pas, alors, trop de boulot "à abattre" dans notre époque si chaotique ! Mais l'inanité du projet ne s'arrête pas là. Le film met plus du tiers de son temps à démarrer, le jeu des acteurs est déplorable, avec une mention spéciale pour Christina Ricci totalement transparente** et l'épilogue, chargé de rassurer ce pauvre public, meurtri par tant de tension, un modèle de stupidité. Dégagez, il n'y a rien à voir !
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A la suite d'un tragique accident au cours duquel deux jeunes gens ont trouvé la mort, on découvre, à Ashby Wake, une petite ville de la campagne anglaise, les ruines d'une église construite au premier siècle, peut-être par Joseph d'Arimathie, un témoin direct de la crucifixion. L'édifice, enterré volontairement douze siècles après sa construction, présente la scène d'une manière unique : la croix tourne le dos à la nef et fait face à un étrange bas-relief représentant une assemblée de personnages venus observer le supplice. Dans le même temps, Cassie Grant, une jeune touriste américaine, est renversée par une automobile et perd la mémoire. Hébergée provisoirement par la propriétaire du véhicule, la jeune femme commence à avoir d'étranges et terrifiantes visions et croise en ville d'inquiétants personnages qui semblent attendre un événement. Quelle raison est à l'origine de cette "assemblée" et qui est vraiment Cassie ?
Un peu de trahison (spoiler) ne vous effraie pas ? Comme le film, en somme* ! Alors disons que l'idée de départ, cette malédiction ayant frappé les témoins, pour des raisons non spirituelles, de la crucifixion, aurait pu trouver un traitement plus efficace. Hélas, elle devient le cœur d'une intrigue extrêmement mince, cumulant les invraisemblances, les contradictions et les maladresses. Deux questions simples démontent immédiatement le mécanisme narratif : Peut-on comparer des tragédies aussi différentes que l'explosion de la première bombe atomique sur une zone habitée et une tuerie revancharde dans un petit village britannique ? Et si oui, notre "brave" et sinistre assemblée n'a-t-elle pas, alors, trop de boulot "à abattre" dans notre époque si chaotique ! Mais l'inanité du projet ne s'arrête pas là. Le film met plus du tiers de son temps à démarrer, le jeu des acteurs est déplorable, avec une mention spéciale pour Christina Ricci totalement transparente** et l'épilogue, chargé de rassurer ce pauvre public, meurtri par tant de tension, un modèle de stupidité. Dégagez, il n'y a rien à voir !
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*en parlant de somme, et en forçant à peine le trait, sachez que Ricci passe la moitié du temps du film au lit !
**l'actrice a le toupet d'affirmer qu'elle a "trouvé le scénario très intense" ; au fond, peut-être est-ce vrai, l'intensité étant, comme beaucoup de choses, relative !
**l'actrice a le toupet d'affirmer qu'elle a "trouvé le scénario très intense" ; au fond, peut-être est-ce vrai, l'intensité étant, comme beaucoup de choses, relative !
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