"Les ailes sont dans la lecture."
Eve,
une jeune étudiante en médecine, doit, à titre probatoire, effectuer un
stage de six semaines dans l'hôpital de Cape State. Cet établissement
abrite une population de malades psychotiques qui sont, selon le docteur Simon chargé d'encadrer les stagiaires, autant de cas d'école. Le patient affecté à Eve est particulièrement délicat. Il s'agit de Don Wake,
enfermé dans un mutisme lié à un choc traumatique et soupçonné du
meurtre d'une femme. Avec difficulté, la jeune femme essaie d'entrer en
communication avec lui. Lorsqu'elle y arrive enfin, elle a le sentiment
très net de subir progressivement l'ascendant de son interlocuteur et
commence à partager ses obsessions, dominées par la menace d'un complot
organisé au sein de l'hôpital et par la figure inquiétante d'un
personnage dénommé Malachi.
Pour ses débuts en tant que réalisateur et scénariste, le jeune Mark Edwin Robinson a donc choisi un genre délicat, codifié et dominé par plusieurs références incontournables, le thriller psychologique. Breaking Dawn, présenté au Hollywood Film Festival en octobre 2004 mais absent du circuit classique de diffusion en salles, est caractéristique d'une première œuvre. Sans le rendre déplaisant, les maladresses dominent, en effet, assez largement les quelques bonnes idées que recèle le film. Bien que celui-ci distille quelques réels moments de tension, sa phase initiale d'exposition est un peu longue, notamment à cause des lassants motifs de répétition et des interventions (pathétiques) de l'amoureux Ted. Le script a également trop tendance à multiplier inutilement les fausses pistes. La chute est, en outre, un peu décevante rapportée à l'imaginaire fantasmagorique déployé jusque là. La comparaison avec The Butterfly Effect par exemple, qui lui est contemporain et écrit et réalisé, comme lui, par de(ux) jeunes cinéastes, lui est plutôt défavorable. Des deux (trois avec le Rubick's Cube !) acteurs principaux, c'est James Haven (le fils de Jon Voight) qui s'en sort le mieux, rendant son personnage de présumé dément assez crédible.
Pour ses débuts en tant que réalisateur et scénariste, le jeune Mark Edwin Robinson a donc choisi un genre délicat, codifié et dominé par plusieurs références incontournables, le thriller psychologique. Breaking Dawn, présenté au Hollywood Film Festival en octobre 2004 mais absent du circuit classique de diffusion en salles, est caractéristique d'une première œuvre. Sans le rendre déplaisant, les maladresses dominent, en effet, assez largement les quelques bonnes idées que recèle le film. Bien que celui-ci distille quelques réels moments de tension, sa phase initiale d'exposition est un peu longue, notamment à cause des lassants motifs de répétition et des interventions (pathétiques) de l'amoureux Ted. Le script a également trop tendance à multiplier inutilement les fausses pistes. La chute est, en outre, un peu décevante rapportée à l'imaginaire fantasmagorique déployé jusque là. La comparaison avec The Butterfly Effect par exemple, qui lui est contemporain et écrit et réalisé, comme lui, par de(ux) jeunes cinéastes, lui est plutôt défavorable. Des deux (trois avec le Rubick's Cube !) acteurs principaux, c'est James Haven (le fils de Jon Voight) qui s'en sort le mieux, rendant son personnage de présumé dément assez crédible.
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