Earth, Wind & Fire
Earth, Wind & Fire est, sans conteste, le groupe funk le plus représentatif et le plus populaire des années 1970. Aucun autre n'a réussi une synthèse aussi aboutie de plusieurs genres musicaux tels que le jazz, la soul, le blues, le rock et les rythmes latino-africains tout en conservant, tout au long des années, sa personnalité caractérisée notamment par un dynamisme et une jubilation presque frénétiques. Fondé en 1969 à Chicago par le batteur Maurice White, le groupe, d'abord appelé the Salty Peppers, devient Earth, Wind & Fire une fois installé à Los Angeles. La composition initiale comprend, outre Maurice White, son frère le bassiste Verdine White, le pianiste Don Whitehead, les chanteurs Wade Flemons et Sherry Scott, le guitariste Michael Beal, le saxophoniste Chet Washington, le tromboniste Alex Thomas et le percussioniste Yackov Ben Israel. James Brown et Sly & the Family Stone en sont les influences majeures. Un très bon premier album, qui porte le nom du groupe, sort fin 1970 mais rencontre un succès mitigé, tout comme le deuxième, "The Need of Love" (1971), nettement moins convaincant. EWF compose aussi, à cette époque, une partie de la bande originale du film indépendant noir Sweet Sweetback's Baadasssss Song.
Cet échec relatif motive une refonte radicale du groupe. Maurice White ne conserve que son frère Verdine et recrute notamment le chanteur de Rythm&Blues Philip Bailey. C'est avec "Head to the Sky", en 1973, et surtout "Open Our Eyes" (1974) qu'Earth, Wind & Fire perce sur le plan commercial. "Mighty Mighty" est son premier titre qui entre dans le Top Ten des charts de R&B. En 1975, une second BOF est signée par le groupe, celle de That's the Way of the World, film dans lequel apparaissent également ses quatre principaux membres. Paradoxalement, le film fait un flop retentissant mais le disque rencontre un vif succès. "Shining Star" puis l'album deviennent même numéro un des charts R&B et pop. Le mythologique EWF est alors à son zenith, position confirmée par les deux disques suivants, "Gratitude" et "Spirit".
Près de trente-cinq ans et plus de vingt disques après sa création, Earth, Wind & Fire, certes remanié et malgré le recul pris par son fondateur, est toujours actif et ses musiciens sont toujours aussi électriques et bondissants sur scène. Le concert au Festival de Montreux en est une bonne preuve. Au fait, le groupe se produira au Times Square de New York... le 31 décembre prochain.
Live at Montreux
Le concert donné le 11 juillet 1997 à l'auditorium Stravinsky s'inscrit dans la tournée promotionnelle de leur album "In The Name Of Love" qui devait sortir quelques jours plus tard. Le set est, comme souvent avec Earth, Wind & Fire, efficace. De bons musiciens, notamment une section rythmique et un trio de cuivre impeccables, un chanteur qui n'a rien perdu de sa chaleur et de son talent et deux danseuses qui donnent au spectacle la dimension visuelle qui était, auparavant, dévolue aux projections diverses... et variées. Des hits, mais aussi quelques hics, comme cette satanée balance qui oublie parfois le micro du chanteur. Pourtant, sauf si l'on est chaussé de semelles en béton (pas forcément au fond du fleuve !), le groove de la musique donne une irrésistible envie de bouger et la joie des membres du groupe est dangereusement contagieuse. Cela leur a tellement plu aux suisses, qu'EWF rempilait l'année suivante dans une version plus synthétique... sur le plan vestimentaire.
Près de trente-cinq ans et plus de vingt disques après sa création, Earth, Wind & Fire, certes remanié et malgré le recul pris par son fondateur, est toujours actif et ses musiciens sont toujours aussi électriques et bondissants sur scène. Le concert au Festival de Montreux en est une bonne preuve. Au fait, le groupe se produira au Times Square de New York... le 31 décembre prochain.
Live at Montreux
Le concert donné le 11 juillet 1997 à l'auditorium Stravinsky s'inscrit dans la tournée promotionnelle de leur album "In The Name Of Love" qui devait sortir quelques jours plus tard. Le set est, comme souvent avec Earth, Wind & Fire, efficace. De bons musiciens, notamment une section rythmique et un trio de cuivre impeccables, un chanteur qui n'a rien perdu de sa chaleur et de son talent et deux danseuses qui donnent au spectacle la dimension visuelle qui était, auparavant, dévolue aux projections diverses... et variées. Des hits, mais aussi quelques hics, comme cette satanée balance qui oublie parfois le micro du chanteur. Pourtant, sauf si l'on est chaussé de semelles en béton (pas forcément au fond du fleuve !), le groove de la musique donne une irrésistible envie de bouger et la joie des membres du groupe est dangereusement contagieuse. Cela leur a tellement plu aux suisses, qu'EWF rempilait l'année suivante dans une version plus synthétique... sur le plan vestimentaire.
Guitare, chant : Sheldon Reynolds
Basse : Verdine White
Percussions; chant : Ralph Johnson & B. David Whithworth
Batterie : Sonny Emory
Claviers, dir. musicale : Maurice Pleasure
Claviers : Mike McKnight/Robert Brookins ('98)
Percussions : David Romero
Saxophone : Gary Bias
Trompette : Ray Brown
Trombone : Reggie Young
Danseuses : Kayusha Simpson & Dee Dee Weathers/Cible Ezur ('98)
Les titres :
1. Rock That
2. Jupiter
3. Saturday Nite
4. Revolution
5. Gratitude
6. September
7. Let's Groove
8. Rockit
9. Sun Goddess
10. Can't Hide Love
11. That's The Way Of The World
12. Percussions' Solo
13. Reasons
14. Fantasy
15. Mo's Solo
16. Boogie Wonderland
17. After The Love Is Gone
18. Sing A Song 19. Shinin' Star 20. Devotion
Concert 1998 :
1. Kalimba Funk Intro
2. Medley: Pride/Mighty Mighty
3. In The Stone
5. Solo Percussion
4. I'll Write A Song
5. Love's Holiday
6. Getaway
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