Une jeune femme et son père sont les victimes consentantes du docteur Ludwig von Saulsbourg, un charlatan, depuis quatre ans. La demoiselle
est placée sous une lourde médication et une stricte surveillance,
confinée dans une pièce de la maison familiale aux fenêtres et stores
fermés, même en pleine été. De retour d'un séjour en sanatorium, le trio
effectue une halte à Magnolia Meadows où il partage sa table de
déjeuner avec le local et sympathique docteur Jackson. Ce
médecin de famille possède un don particulier pour soigner ses patients
en intervenant davantage sur la psychologie que sur le corps. Et il
n'est pas insensible au charme de sa voisine de table. Peu après, Jamison, le notaire du père de la jeune fille, demande à 'Jack' qu'il connaît bien de pratiquer une expertise alternative à celle de son confrère von Saulsbourg.
D'une durée presque identique à celle de Grandma's Boy, sorti la même année, Doctor Jack semble placé sous l'influence des comédies médicales de Molière
et de la psychanalyse qui connaît, à partir de 1920, un essor
important. L'histoire imaginée par les scénaristes, parmi lesquels Jean C. Havez, collaborateur de Roscoe 'Fatty' Arbuckle et Buster Keaton,
s'amuse à opposer un jeune et dynamique praticien aux méthodes
innovatrices à un représentant de l'ancienne école, escroc de surcroît,
issu de la "vieille Europe". Le personnage en question est interprété
par Eric Mayne, futur second rôle de Lewis Milestone, King Vidor, Leo McCarey et George Cukor.
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