Sikijo ryoko: Hong Kong bojo (hong kong requiem)

"Tu ne veux plus rentrer ?"

Complice de l'aventure adultère de sa sœur cadette Akiko, Shoko rend visite à son beau-frère pour lequel elle a de l'estime. Celui-ci apprend peu après, par une lettre laissée au domicile conjugal, le départ de l'infidèle. La jeune femme a décidé de suivre à Hong Kong son amant Ikuya Morohashi, un collègue de travail de son époux. Le conjoint abandonné part à sa recherche. Dans le quartier de Myingyan contrôlé par le milieu, alors qu'il est attaqué par deux hommes, le sino-japonais Yabuki vient à son secours. Au terme de son congé et de ses espoirs, il apprend par un jeune vendeur de rue la présence, la veille, du couple dans la ville. Yabusi l'emmène ensuite dans une embarcation où il a vu la femme poursuivie.

Entré en 1961, comme Koyu Ohara (Ori no naka no yosei), à la Nikkatsu, Masaru Konuma y tourne à partir de 1971 des Roman Porno. L'ancien assistant d'Haruyasu Noguchi, surtout connu pour deux films sortis en 1974, Hana to hebi puis Ikenie fujin, réalise l'année précédente ce drame adultère et mafieux. Ecrit par Takehiro Nakajima, co-signataire de Zatôichi rôyaburi et scénariste de Kanno kyoshitsu: ai no technique, Sikijo ryoko: Hong Kong bojo est une divaguation un peu narcotique et violente. Pas sûr qu'il ait servi de palier pour l'accession de Junko Miyashita au trône à trois places dressé au sein du studio pour ses actrices.