"Je ne suis pas comme vous."
Deux
inconnus se présentent dans une station-service fermée. L'employé leur
ouvre mais, après avoir brièvement inspecté les lieux, ils repartent en
voiture dans laquelle les attend un troisième homme. L'individu
recherché, revêtu d'un blouson rouge, sort alors de sa cachette et
invite le pompiste à le conduire à bord du pickup de la société. Ils
sont aussitôt pris en chasse par le trio resté à proximité mais
parviennent à les semer. A l'endroit où ils se sont arrêtés, l'homme au
blouson rouge repère la silhouette de l'occupante d'un appartement. En
grimpant le long de la façade, il y parvient, pénètre dans le salon et,
au terme d'une courte lutte, abuse de la jeune femme avec la
participation forcée puis active de son compagnon. L'agresseur dérobe
aussi quelques objets de valeur dont il propose la moitié à son complice
avant de disparaître dans un chemin forestier. Quelques jours plus
tard, à la suite de la lecture du témoignage de leur victime dans une
revue, le pompiste retourne à l'endroit où les deux hommes se sont
séparés. Dans le bois fréquenté par des couples, il assomme l'un des
jeunes hommes et tente de violer sa partenaire.
Un pinku plutôt violent et déroutant réalisé par l'initiateur du genre au sein de la Nikkatsu, Yasuharu Hasebe, auteur de trois des cinq films de la série Nora-neko rokku et du récent Bôkô Kirisaki Jakku. Ce dernier volet de la trilogie du viol connu, comme les précédents, un réel succès commercial lors de son lancement malgré (ou grâce à)
la controverse qu'il suscita avant même sa mise en production. Une
intrigue dans laquelle s'imbriquent apprentissage très peu
recommandable, victimes qui tombent amoureuses de leur agresseur ou
finissent par éprouver du plaisir, désir homosexuel irrépressible
mettant en jeu divers protagonistes tous anonymes. On ne peut pas dire
qu'Hasebe fasse, contrairement à l'un de ces derniers, vraiment dans la dentelle. Davantage dans la plume, "Lac des cygnes" oblige !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire