jeudi 5 août 2010

Sexboat


"Absolutely, we all have to stick together."

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Sharon rentre chez elle ; elle est attendue par son époux Mark qui a découvert sa liaison avec Sam. A la veille d'envoyer l'infidèle pour une croisière de six semaines exclusivement féminine, personnel navigant compris, il la force à connaître une dernière fois son amant et photographie leurs ébats. Puis, il l'attache au bord de la piscine pour lui offrir le spectacle de l'intime trio qu'il forme avec la rouquine Colleen et la blonde Cindy. A l'aube de ses dix-huit ans et volontiers exhibitionniste au profit de son chauffeur, Laura L. Walker a elle aussi été fermement invitée à cette traversée maritime par sa prude tante Martha. Pour embarquer à bord du navire, le chauffeur et son pote Roscoe ont l'idée de se travestir, se présentant comme Elizabeth Conan Doyle et Rosemary 'Rosie' Whales. Leurs particularités physiologiques leur valent rapidement un certain succès auprès des passagères mais aussi la suspicion de Melanie, la commissaire de bord. Leur brusque apparition effraie également, peu après, deux mousses en plein ménage sur le pont supérieur.
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Parodie croisée de la populaire série comique The Love Boat* d'Aaron Spelling, diffusée depuis septembre 1977, et de l'excellent Some Like it Hot de Wilder, ce premier film du polyvalent David I. Frazer (monteur d'Ultra Flesh, le précédent et deuxième film de Svetlana, co-réalisateur aussi notamment de Bad Girls III avec Traci Lords) fait à nouveau du jeu de dupes, de la tromperie le ressort initial de son intrigue. Cela vaut aussi d'ailleurs pour la production, laquelle tente tout au long du métrage de faire prendre au spectateur des vessies pour des lanternes... pardon, un yacht pour un paquebot. La fermeté du pitch laissant un peu à désirer au bout trois quart d'heure, sauf à sombrer dans le répétitif, le scénario imagine l'abordage d'un invraisemblable capitaine pirate Scabbard. Sexboat vire alors à la croisière en délire, ce qui en soit n'a pas d'importance puisqu'il n'avait pas vraiment de cap. Et que la copieuse distribution féminine, comme dans 800 Fantasy Lane (voir critique], se révèle de tout premier choix.
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*dans lequel, rappelons-le, un efficace et sympathique équipage tentait de satisfaire au mieux les passagers et où, après quelques anodines complications, l'amour finissait toujours par triompher !

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