
Sortis la même année, 13 Rue Madeleine
et Kiss of Death
, tous deux signés Henry Hathaway
, ne se valent pas, loin s'en faut. Si le second est probablement le (ou au moins l'un des) meilleur(s) film(s) du réalisateur, le premier possède une qualité tout juste moyenne. Hathaway
, qui avait la réputation de travailler vite et bien, a, visiblement, dû confondre, sur ce film, vitesse et précipitation.
et Kiss of Death
, tous deux signés Henry Hathaway
, ne se valent pas, loin s'en faut. Si le second est probablement le (ou au moins l'un des) meilleur(s) film(s) du réalisateur, le premier possède une qualité tout juste moyenne. Hathaway
, qui avait la réputation de travailler vite et bien, a, visiblement, dû confondre, sur ce film, vitesse et précipitation.
En 1942, le recrutement aux Etats-Unis et la formation d'agents secrets,
souvent d'origine étrangère, sont le prélude, pour certains d'entre
eux, à la réalisation d'une mission, l'opération 77 (O-77) sur le sol français, en préparatifs au Débarquement. Parmi les vingt-deux candidats à l'O-77, se trouve un espion allemand. Robert Sharkey (James Cagney
),
le responsable de l'équipe, est chargé de le démasquer et de lui
confier de faux renseignements pour détourner l'attention de l'Allemagne
sur la Hollande où serait sensé se dérouler la future attaque des
forces alliées. Cette première étape accomplie, William O'Connell alias Kuncel (Richard Conte
), l'espion en question, Suzanne de Beaumont (Annabella
) et Jeff Lassiter (Frank Latimore)
sont parachutés en France pour capturer l'ingénieur français désigné
par les allemands pour construire un important dépôt d'arme en
Normandie. Se sachant découvert, Kuncel provoque la mort de Lassiter et regagne son poste au sein de la Gestapo basée au Havre. Sharkey se propose alors de remplacer l'agent éliminé pour mener à bien l'opération.
),
le responsable de l'équipe, est chargé de le démasquer et de lui
confier de faux renseignements pour détourner l'attention de l'Allemagne
sur la Hollande où serait sensé se dérouler la future attaque des
forces alliées. Cette première étape accomplie, William O'Connell alias Kuncel (Richard Conte
), l'espion en question, Suzanne de Beaumont (Annabella
) et Jeff Lassiter (Frank Latimore)
sont parachutés en France pour capturer l'ingénieur français désigné
par les allemands pour construire un important dépôt d'arme en
Normandie. Se sachant découvert, Kuncel provoque la mort de Lassiter et regagne son poste au sein de la Gestapo basée au Havre. Sharkey se propose alors de remplacer l'agent éliminé pour mener à bien l'opération.
Présenté, dans son préambule, comme un documentaire historique, tourné "sur les lieux même des événements" (une contre-vérité !), sur le rôle essentiel des services secrets pendant la Seconde Guerre Mondiale, 13 Rue Madeleine
abandonne rapidement la narration. Il faut dire que le film est déjà
passablement bavard, reléguant l'action au second plan et à sa toute
dernière partie. Le scénario ne brille pas par sa clarté, l'intrigue est
donc un peu confuse. Peu de chose, en définitive, à retenir si ce n'est
l'interprétation d'Annabella
et la brève apparition de Karl Malden
. James Cagney
, dans son seul film avec Hathaway
, ne crève pas l'écran comme chez Walsh
ou Curtiz
. Et la photographie est pauvre et maladroite. Un film pour les inconditionnels ou les collectionneurs.
abandonne rapidement la narration. Il faut dire que le film est déjà
passablement bavard, reléguant l'action au second plan et à sa toute
dernière partie. Le scénario ne brille pas par sa clarté, l'intrigue est
donc un peu confuse. Peu de chose, en définitive, à retenir si ce n'est
l'interprétation d'Annabella
et la brève apparition de Karl Malden
. James Cagney
, dans son seul film avec Hathaway
, ne crève pas l'écran comme chez Walsh
ou Curtiz
. Et la photographie est pauvre et maladroite. Un film pour les inconditionnels ou les collectionneurs.
N.B. : le "13 rue Madeleine" est l'adresse du QG de la Gestapo au Havre.







en 1958, toujours avec
) 

),
une chanteuse de bar et une amie du couple, finit par accepter cette
brève entrevue. Entre temps, Cayenne est dans tous ses états. Les
enfants désertent l'école pour apercevoir la légende vivante, les femmes
de la ville manifestent pour réclamer le départ du bandit et un jeune
blanc-bec, Hunt Bromley (
), provoque Ringo
en duel. De leur côté, les trois poursuivants initiaux, après une
longue marche forcée, ont trouvé de nouveaux chevaux et se dirigent vers
la ville.


















) rencontre Ellen Berent (
)
y sont également invitées. Toutes les trois doivent répandre les
cendres de leur mari ou père sur une des montagnes qu'il affectionnait
particulièrement. Richard, dont la ressemblance avec feu M. Berent est frappante, et Ellen,
pourtant déjà fiancée à un futur procureur, tombent presque
immédiatement amoureux l'un de l'autre et se marient rapidement. Le
couple s'installe à Warm Springs (Georgie), à proximité du centre de soins où réside Danny, le jeune frère handicapé de Richard. Le projet du trio de se rendre à "Back of the moon", le chalet que possède les Harland au bord d'un lac, semble faire la joie de tous. Mais, bientôt, l'amour possessif d'Ellen
vis-à-vis de son mari la pousse à faire le vide autour de lui : elle se
montre désagréable avec le gardien du chalet, l'un des meilleurs amis
de Dick, provoque le départ anticipé de sa famille, conviée pour lui faire une surprise et est à l'origine de la noyade de Danny. Pour regagner l'attention de son époux, très affecté par ce décès, elle suit le conseil de Ruth
et tombe enceinte. Mais, se sentant lésée par l'intérêt suscité par
cette future naissance, elle chute volontairement dans un escalier et
perd son enfant. Elle perd aussi définitivement l'amour de Dick, en particulier quand elle lui confirme ce qu'il soupçonnait : le meurtre de Danny. Pour empêcher Ruth
de prendre sa place dans le cœur de son mari, elle se suicide au
poison, en s'arrangeant pour que sa cousine soit accusée de meurtre.









reçoit l'Oscar de la meilleur photographie en 1946.
était le premier choix pour le rôle d'Ellen. Celui-ci vaudra à
pour
.