"- Jolie calligraphie !
- Jolie adresse au sabre !"
Présenté au Festival du Film Asiatique de Deauville en mars dernier, Ying xiong
est le douzième film (non documentaire) de Zhang Yimou
.
Avec lui, le réalisateur s'échappe de son intéressante, mais un peu
figée, recherche esthétique de l'histoire de son pays pour nous dresser
une vision plus vivante, mais toujours belle, à travers sa première
tentative dans le genre du "wuxia pian", ces films de sabre dont Wo hu cang long
(Tigre et dragon) est une sorte d'étendard.
est le douzième film (non documentaire) de Zhang Yimou.
Avec lui, le réalisateur s'échappe de son intéressante, mais un peu
figée, recherche esthétique de l'histoire de son pays pour nous dresser
une vision plus vivante, mais toujours belle, à travers sa première
tentative dans le genre du "wuxia pian", ces films de sabre dont Wo hu cang long (Tigre et dragon) est une sorte d'étendard.
Ancêtre chinois du Nessuno de Tonino Valerii et Sergio Leone
, ce héros de roman, qui est le personnage principal du film, sauve (apparemment) le roi Qin en combattant les redoutables Lame brisée, Flocon de neige et Ciel étoilé chargés de le tuer. Mais le scénario ne manque pas de chausse-trapes, dans une narration en flash back à la Rashomon
qui varie les points de vue selon un code de couleur également kurosawa
ien (rouge : imagination, bleu : réalité perçue, blanc : vérité, vert : révélation et paix).
, ce héros de roman, qui est le personnage principal du film, sauve (apparemment) le roi Qin en combattant les redoutables Lame brisée, Flocon de neige et Ciel étoilé chargés de le tuer. Mais le scénario ne manque pas de chausse-trapes, dans une narration en flash back à la Rashomon qui varie les points de vue selon un code de couleur également kurosawaien (rouge : imagination, bleu : réalité perçue, blanc : vérité, vert : révélation et paix).
Zhang Yimou
s'est entouré de spécialistes, acteurs, bien sûr, nous y reviendrons,
mais également cascadeurs, chorégraphes, chef-opérateur, costumière et
même compositeur de la musique (celui de Wo hu cang long qui est, décidément, une référence incontournable).
D'une technicité et d'une beauté formelle remarquables, le metteur en
scène suscite tout à la fois notre admiration et notre réprobation. Car,
au final, le spectaculaire l'emporte sur l'émotion* dans une ambiance
plutôt caractérisée par une certaine froideur.
s'est entouré de spécialistes, acteurs, bien sûr, nous y reviendrons,
mais également cascadeurs, chorégraphes, chef-opérateur, costumière et
même compositeur de la musique (celui de Wo hu cang long qui est, décidément, une référence incontournable).
D'une technicité et d'une beauté formelle remarquables, le metteur en
scène suscite tout à la fois notre admiration et notre réprobation. Car,
au final, le spectaculaire l'emporte sur l'émotion* dans une ambiance
plutôt caractérisée par une certaine froideur.
Nous l'avons dit, le casting réunit des artistes éprouvés. Jet Li
s'impose sans difficulté dans le rôle de Sans nom, Tony Leung Chiu Wai
retrouve sa partenaire de Dut yeung nin wa
, la belle Maggie Cheung
. Donnie Yen
, lui aussi habitué des films d'action (Blade II
ou Siunin Wong Fei-hung tsi titmalau
par ex.) interprète avec brio Ciel étoilé. Enfin Zhang Ziyi
, également vue dans Wo hu cang long, renoue avec le réalisateur de son premier film, Wo de fu qin mu qin
.
s'impose sans difficulté dans le rôle de Sans nom, Tony Leung Chiu Wai retrouve sa partenaire de Dut yeung nin wa, la belle Maggie Cheung. Donnie Yen, lui aussi habitué des films d'action (Blade II ou Siunin Wong Fei-hung tsi titmalau par ex.) interprète avec brio Ciel étoilé. Enfin Zhang Ziyi, également vue dans Wo hu cang long, renoue avec le réalisateur de son premier film, Wo de fu qin mu qin.
___
*pour cela, mieux vaut se diriger vers les salles qui projettent Les Invasions barbares
!
!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire