dimanche 12 octobre 2014

American Hustle (american bluff)

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"Did you ever have to find a way to survive and you knew your choices were bad, but you had to survive?"

Gros succès commercial aux Etats-Unis1, nommé dans plusieurs catégories des Golden Globes et "Oscars" 20142, le septième long métrage du New-yorkais  m'a pourtant laissé circonspect. Le côté démonstratif, désordonné, hystérique du film ayant même tendance à le rendre, sur la longueur (plus de deux heures et quart), un peu pénible. Inspiré de l'affaire dite de l'Abscam3, le scénario co-signé avec  (The International) se montre en particulier bien trop déstructuré, décousu. Un handicap souligné par la volonté de  de privilégier les "caractères" mais aussi l'improvisation au détriment d'une stricte narration. Sélectif, séduisant, le casting de tête (, , 4) sauve American Hustle d'une certaine insignifiance sans pour autant parvenir à susciter l'adhésion.
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1. cette production sous la bannière Columbia y a enregistré 150M$ de recettes pour un budget de 40M$.
2. dix citations aux Academy Awards (troisième et seconde consécutive pour ) ; les deux remarquables actrices ayant chacune été distinguée, à juste titre, par un "Golden Globe".
3. opération d'infiltration menée par le FBI à la fin des années 1970 pour mettre à jour des affaires de corruption privée et publique. Le sujet avait été retenu, au début des années 1980, par Louis Malle pour un projet de film rédigé avec le scénariste John Guare dans lequel Dan Aykroyd et John Belushi devaient tenir les principaux rôles.
4. de fait, une combinaison de celui de ses deux précédentes réalisations.

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