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Total navet ! Rien à sauver de cette affligeante adaptation du roman "Day of the Arrow" signé en 1964 par le Londonien Robin Estridge (scénariste de North West Frontier réalisé par le même J. Lee Thompson). On ne sait pas quelle étrange malédiction aquitaine* s'est soudainement abattue sur le duo de promoteurs étasuniens Martin Ransohoff-John Calley (The Americanization of Emily, The Cincinnati Kid) pour se lancer ainsi, à corps perdu, dans une telle ineptie filmique. Ni pour quelle raison Deborah Kerr (interprète de Miss Giddens dans le remarquable The Innocents et, ici, remplaçante de Kim Novak accidentée), David Niven (avec lequel l'actrice écossaise, sur le point d'interrompre sa carrière, avait déjà tourné à deux reprises) et Donald Pleasence (dont les choix ne furent pas toujours judicieux) se sont laissés si facilement prendre à ce jeu de dupes. Unique curiosité recelée par cette production britannique sans intérêt, la première présence créditée au cinéma de Sharon Tate et la discrète participation de David Hemmings mis bientôt en évidence par le Blowup d'Antonioni et Profondo rosso de Dario Argento.
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*le château de Hautefort (Dordogne) à servi de décor naturel au film avant qu'il ne soit détruit par un incendie en août 1968 et reconstruit.
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