mardi 14 mai 2013

Black Gold (or noir)

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Au fil des décennies (aujourd'hui la cinquième)la verve et l'originalité qui avaient un temps caractérisé  a eu tendance à  nettement s'émousser. Adapté d'un roman paru en 1957 de l'écrivain (et pilote de course) suisse Hans Ruesch (The Savage Innocents), le onzième long métrage de sa carrière n'infirme pas cette évolution de fond. Convenue, sans réelle aspérité narrative (le Néerlandais Menno Meyjes a pourtant signé le scénario), cette première co-production qatarie d'envergure internationale souffre notamment d'une dramatisation à la fois trop simpliste et artificielle. La progression du récit est, en outre, souvent assurée de façon maladroite. Et comme le cosmopolite casting réuni (le Français Tahar Rahim, l'Andalou Antonio Banderas, les Britanniques Mark Strong et Riz Ahmed ou encore la Mumbaienne Freida Pinto, découverte dans Slumdog Millionaire) ne parvient pas à vraiment animer le vaste désert où il se (dé)bat, l'impression laissée par Black Gold demeure plus que mitigée.

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