lundi 10 mai 2010

Stripped Naked


"I'm not good stopping things!"

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Après une nième et violente dispute, Cassie est abandonnée sur la route par son petit-ami Jack. La nuit tombée, la jeune femme repère un véhicule arrêté à proximité d'une cabine en panne. Après avoir refusé de lui prêter son téléphone, son occupant lui ordonne précipitamment de monter à l'intérieur et de se dissimuler. Une automobile arrive en effet sur les lieux d'où sortent deux individus. Après un rapide échange de sacs, le premier inconnu est liquidé par l'un d'entre eux mais parvient à répliquer en les abattant à son tour. Surprise, épouvantée, Cassie une fois calmée élimine sans état d'âme le premier homme, récupère les objets de la transaction et part en empruntant l'une des voitures. Arrivée chez elle, elle découvre une grosse quantité de stupéfiants et quatre-vingt dix mille dollars en billets rapidement dissimulés en raison de l'arrivée de Jade, sa collègue, colocataire et amante occasionnelle. Pendant ce temps, Roddy apprend à son patron Orin Grayson, propriétaire de club et truand local, la perte de ses deux hommes de main ainsi que la disparition de l'argent et de la drogue qu'il se charge de retrouver. Avec ce magot inespéré, Cassie projette de partir pour Paris. Le lendemain matin, elle explique par un mensonge à Jade la présence dans le garage du véhicule soustrait et lui demande aimablement de s'en débarrasser.
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Même décors ottaviens mais retour à un registre moins "typé" pour Lee Demarbre, Stripped Naked développe une intrigue, fondée sur de multiples "amanchures", à la fois très simple et plutôt bien troussée. Co-écrit par une spécialiste du genre et du média, Christine Conradt (A Lover's RevengeSummer's Blood...), et par Ian Driscoll, alter ego du réalisateur, le scénario alterne entre violence (contenue) et raillerie, un peu à la manière d'un Tarantino qui ne se prendrait pas au sérieux. Moins incisif et dénudé que Stripped to Kill, l'obsession amusée pour les entraîneuses et autres pole-danseuses y reste néanmoins vivace. Aperçue dans Secret Window, Human Trafficking et Warehouse 13, Sarah Allen apporte, aux côtés du solide Linden Ashby, une belle spontanéité à son personnage marqué par la contrainte.

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