The Amazing Spider-Man 2 (the amazing spider-man : le destin d'un héros)

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Moins convaincant que le premier volet de ce reboot, The Amazing Spider-Man 2 ne peut compter cette fois sur l'effet de relative bonne surprise suscité malgré la qualité de la trilogie raimienne initiale. Alvin Sargent (contributeur des deux derniers volets de celle-ci) et Steve Kloves ont laissé la place à Alex Kurtzman, Roberto Orci (déjà associés notamment dans Transformers et Star Trek) et Jeff Pinkner, James Vanderbilt restant le seul rescapé parmi les scénaristes du film précédent. Un peu long et bavard, il y avait sans aucun doute moyen de donner plus de rythme et de tension à cet opus "électrique". Entre 3D et effets spéciaux numériques, Marc Webb a dû vouloir ainsi conserver la main sur une production à laquelle il semble, comme son acteur Andrew Garfield, s'être consacré presque exclusivement. Aussi surprenante soit elle, la présence de Jamie Foxx en Max Dillon/Electro* ne se montre pas aussi décisive qu'attendue aux côtés de l'intéressant Dane DeHaan qui reprend le second rôle d'Harry Osborn/Gree Goblin (tenu auparavant par James Franco) trop effacé. Garfield s'approprie un peu plus le personnage-titre, altérant davantage l'image du Peter Parker/Spider-Man qu'avait contribué à créer Tobey Maguire au jeu plus nuancé. Emma Stone ne possède ni le charme, ni la sensibilité, ni la vulnérabilité de Kirsten Dunst (à laquelle elle ne succède pas vraiment puisque c'est Bryce Dallas Howard qui était Gwen Stacy dans Spider-Man 3). La moindre audience de cette sequel** paraît toutefois ne pas avoir compromis la production des deux suivantes (la première annoncée pour 2018, la seconde sans date).
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*le futur adversaire de Daredevil et membre des Sinister Six apparait la première fois dans le n°9 de "The Amazing Spider-Man" (février 1964).
**202M$ de recettes US (505M$ à l'international pour un budget d'environ 20M$) contre 262M$ (496M$/230M$).