dimanche 27 octobre 2013

Coffy (coffy, la panthère noire de harlem)


Parmi les films les plus symboliques de la première vague du "blaxploitation"1, Coffy possède l'indéniable atout de mettre en vedette , l'actrice choisie par  pour tenir le rôle-titre dans le décapant Jackie Brown. Parce que les droits de Cleopatra Jones2 lui avaient finalement échappé, le producteur-distributeur American International Pictures décide de financer un projet concurrent.  est chargé, à partir de son propre scénario, de réaliser ce premier film produit par le duo Robert Papazian-Buzz Feitshans. L'ancien camarade de Francis Ford Coppola à l'University of California offre le rôle principale à  qu'il a dirigée dans The Big Doll House et The Big Bird Cage3. Celui d'une gironde infirmière hospitalière lancée, pour des raisons familiales, dans une vengeance solitaire contre un groupe de proxénètes-trafiquants de drogues acoquinés à quelques policiers et politiciens véreux4. L'extravagance est à tous les étages, l'histoire servant surtout de prétextes à crêpage de chignon et apparitions délibérées ou accidentelles (sic !) de divers organes mammaires. Curiosité filmique amusante mais parfaitement oubliable5.

N.B. le titre français se révèle encore une fois absurde puisque l'action de déroule à Los Angeles !
___
1. courant initié deux ans plus tôt par l'indépendant Sweet Sweetback's Baadasssss Song de et avec  et le Shaft réalisé par  pour la Metro-Goldwyn-Mayer.
2. également réalisé par un Blanc, , avec  dans le rôle-titre. Malgré son budget bien inférieur, Coffy connut un succès public et commercial plus important que la production Warner.
3. deux volets d'une pseudo trilogie (avec Women in Cages du Philippins cormanienne.
4. deux des personnages peu recommandables sont tenus par  et  (aperçu chez  et dans RoboCop).
5. tout comme la bande originale (la chanson-titre est interprétée par la chanteuse jazz Denise 'Dee Dee' Bridgewater).



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire