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"Killing bad guys! That's your thing!"
Prolongeant une trilogie relativement cohérente et, dans l'ensemble, plutôt réussie, Live Free or Die Hard avait marqué une évidente rupture. Des changements majeurs, d'époque d'abord (douze ans séparent le quatrième volet du précédent), de génération de réalisateurs (Len Wiseman succédait à John McTiernan) ensuite, expliquaient en partie cette radicale inflexion. Elle se caractérisait aussi par un net affaiblissement significatif de la qualité du scénario mais aussi une certaine tentation à la surenchère... destructrice. Cela reste vrai pour ce cinquième épisode de la franchise. Le script de Skip Woods (auteur de Thursday récompensé à Cognac) développe une narration aux enjeux d'abord informes puis assez insipides. Unique véritable originalité : le déplacement du terrain d'action à l'étranger1 ; évidemment pas n'importe où, dans la capitale historique de l'ancien (et toujours ?!) principal antagoniste des Etats-Unis. L'Irlandais John Moore2 (qui dirigeait son quatrième long métrage, cinq ans après Max Payne) s'inscrit dans la conformité, sans doute restrictive, définie pour la franchise par le studio de production, articulée autour de scènes "d'accrochage" (en particulier la spectaculaire séquence de poursuite urbaine) tout à la fois efficaces, excessives et faiblement réalistes. L'implication mécanique et sans réelle conviction de Bruce Willis, associé ici à l'Australien Jai Courtney (Jack Reacher) et à l'Allemand Sebastian Koch (Das Leben der Anderen) peu probants, nous pousse une nouvelle fois à suggérer la mise en retraite de John McClane3.
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1. jusque-là toujours national : Los Angeles (Die Hard), Washington (Die Hard 2 & Live Free or Die Hard) et New York (With a Vengeance).
2. remplaçant de Noam Murro et retenu parmi les autres pressentis Joe Cornish, Justin Lin et Nicolas Winding Refn.
3. d'autant que les recettes US (67,3M$) de A Good Day to Die Hard n'ont pas couvert le budget d'environ 92M$ (contre 134,5M$ et 110M$ pour la précédente production).
Prolongeant une trilogie relativement cohérente et, dans l'ensemble, plutôt réussie, Live Free or Die Hard avait marqué une évidente rupture. Des changements majeurs, d'époque d'abord (douze ans séparent le quatrième volet du précédent), de génération de réalisateurs (Len Wiseman succédait à John McTiernan) ensuite, expliquaient en partie cette radicale inflexion. Elle se caractérisait aussi par un net affaiblissement significatif de la qualité du scénario mais aussi une certaine tentation à la surenchère... destructrice. Cela reste vrai pour ce cinquième épisode de la franchise. Le script de Skip Woods (auteur de Thursday récompensé à Cognac) développe une narration aux enjeux d'abord informes puis assez insipides. Unique véritable originalité : le déplacement du terrain d'action à l'étranger1 ; évidemment pas n'importe où, dans la capitale historique de l'ancien (et toujours ?!) principal antagoniste des Etats-Unis. L'Irlandais John Moore2 (qui dirigeait son quatrième long métrage, cinq ans après Max Payne) s'inscrit dans la conformité, sans doute restrictive, définie pour la franchise par le studio de production, articulée autour de scènes "d'accrochage" (en particulier la spectaculaire séquence de poursuite urbaine) tout à la fois efficaces, excessives et faiblement réalistes. L'implication mécanique et sans réelle conviction de Bruce Willis, associé ici à l'Australien Jai Courtney (Jack Reacher) et à l'Allemand Sebastian Koch (Das Leben der Anderen) peu probants, nous pousse une nouvelle fois à suggérer la mise en retraite de John McClane3.
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1. jusque-là toujours national : Los Angeles (Die Hard), Washington (Die Hard 2 & Live Free or Die Hard) et New York (With a Vengeance).
2. remplaçant de Noam Murro et retenu parmi les autres pressentis Joe Cornish, Justin Lin et Nicolas Winding Refn.
3. d'autant que les recettes US (67,3M$) de A Good Day to Die Hard n'ont pas couvert le budget d'environ 92M$ (contre 134,5M$ et 110M$ pour la précédente production).
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