vendredi 1 mars 2013

Skyfall

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Voilà qui est assez rare pour le souligner d'emblée, ce dernier volet, en date, de la franchise figure désormais parmi ceux que je préfère le plus. D'abord parce qu'il prend un certain plaisir à nous faire sentir, avec une énergie sombre mais sans détour, les effets du temps sur cette série jubilaire, à détruire (exploser !) certains symboles forts de son histoire, à mettre au cœur du récit la transition, la mise en danger puis la mort de la figure presque œdipienne de la Mère, à nous dévoiler quelques pans de l'enfance de James Bond tout en renouant avec des éléments traditionnels jusque-là abandonnés.  alias Silva devient aussi l'un des villains les plus ambigus, singuliers, intéressants. Un compliment que l'on peut aussi et ensuite adresser à , à présent en parfaite adéquation avec son personnage (moins central) et notre XXIe siècle (au cours duquel l'héroïsme semble moins univoque, plus troublé). Enfin en raison de la véritable patte de cinéaste de  ; l'influence du Britannique sur cette (seulement) sixième réalisation pour le cinéma est positivement manifeste. Sans doute supérieure à celle de son collègue néo-zélandais Skyfall bénéficie d'ailleurs de la comparaison avec le précédent épisode, pauvre sur le plan narratif et un peu mécanique, dirigé par . L'un des rares regrets formulés à l'égard de ce 23e opus tient dans le relatif sous-dimensionnement du casting féminin, fatal ou non, de cette production.

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