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Looper ? Autant le prononcer, malgré son succès commercial et sa surévaluée côte d'estime, "à la française" (louper) ! En effet, si l'idée initiale paraissait prometteuse, le scénario (le troisième signé en solo pour un long métrage par Rian Johnson) perd d'abord pied avant de rapidement partir dans tous les sens. Une preuve supplémentaire qu'action et science-fiction ne font pas forcément bon ménage. Le film présenté en première au TIFF, dans une veine narrative et qualitative proche de celle de Source Code ou d'In Time, repose également beaucoup trop sur l'inédit duo Joseph Gordon-Levitt*-Bruce Willis, assez crédibles dans un personnage unique à trente ans d'intervalle mais apparemment livrés à eux-mêmes en matière de jeu ; Emily Blunt acceptant, de son côté et tardivement dans le récit, de jouer les utilités presque décoratives. Décevant.
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