mardi 11 novembre 2014

I Dolci inganni (les adolescentes)

******
Entre deux adaptations,  se penche avec sensualité sur les nouveaux émois d'une jeune fille de bonne famille. Produit par Silvio Clementelli (Il Bidone, Estate violenta), I Dolci inganni1(douce tromperie) nous narre en effet l'éveil à la féminité et la soudaine, d'abord fantasmée révélation de l'amour charnel chez une lycéenne de dix-sept ans pour un homme divorcé, ami de ses parents, ayant deux fois son âge. Dix-huit heures (environ) de la vie de l'aimable Francesca sous forme d'errance sentimentalo-introspective, sympathique mais sans réelle profondeur. Deux éléments de cette production italo-française tournée à Rome sont assez frappants. D'abord son caractère sensiblement acculturé (impression renforcée par la bande originale jazz et, sur le plan du détail, par le prénom - Eddy - du frère de Francesca). Ensuite par la primordialité du personnage interprété par la Boulonnaise , âgée de quinze ans pour ce premier grand rôle (deuxième participation créditée dans un long métrage).
Littéralement caressée par la caméra (amoureuse ?) de , associé pour cette unique occasion au chef-op. Gábor Pogány (La Ciociara), la fille cadette de Charles Spaak2 éclipse ses compatriotes  et 3 ainsi que les quelques autres acteurs de soutien significatifs (parmi lesquels la chanteuse ). L'adolescente tiendra peu après un personnage assez similaire (prénommé identiquement) mais un peu moins central dans La Voglia matta de  aux côtés d'.
___
1. dont le scénario original est écrit avec  (futur réalisateur de Pane e cioccolata), Francesco Ghedini et le Français  (récent collaborateur de ).
2. scénariste notamment de Jean Renoir et Julien Duvivier.
3. qui venaient de se croiser dans l'adaptation par  du roman J'irai cracher sur vos tombes de  alias Vernon Sullivan.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire