"We are going to climb... higher  and higher!" 
 
Sont-ce ses racines européennes(1) qui poussent Frank Borzage à choisir le vieux continent comme cadre de ses drames romantiques ? Succédant à Paris, c'est en effet la capitale(2) de la Campanie qui sert de cadre à cette seconde et libre adaptation de "The Lady Cristilinda", le roman de l'ancien acteur irlandais Monckton Hoffe,  après celle montée à Broadway en décembre 1922. Une cité portuaire  jouissant d'une persistante réputation avec laquelle s'accordent  parfaitement les thèmes développés dans Street Angel
 à choisir le vieux continent comme cadre de ses drames romantiques ? Succédant à Paris, c'est en effet la capitale(2) de la Campanie qui sert de cadre à cette seconde et libre adaptation de "The Lady Cristilinda", le roman de l'ancien acteur irlandais Monckton Hoffe,  après celle montée à Broadway en décembre 1922. Une cité portuaire  jouissant d'une persistante réputation avec laquelle s'accordent  parfaitement les thèmes développés dans Street Angel . Assisté par une équipe technique sensiblement identique (excepté pour le montage, Barney Wolf remplaçant le duo Katherine Hilliker-H.H. Caldwell chargé ici des intertitres) à celle du précédent film, Borzage
. Assisté par une équipe technique sensiblement identique (excepté pour le montage, Barney Wolf remplaçant le duo Katherine Hilliker-H.H. Caldwell chargé ici des intertitres) à celle du précédent film, Borzage reconduit également l'office du couple vedette Janet Gaynor
 reconduit également l'office du couple vedette Janet Gaynor -Charles Farrell
-Charles Farrell , tant apprécié du public dans Seventh Heaven
, tant apprécié du public dans Seventh Heaven .
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 à choisir le vieux continent comme cadre de ses drames romantiques ? Succédant à Paris, c'est en effet la capitale(2) de la Campanie qui sert de cadre à cette seconde et libre adaptation de "The Lady Cristilinda", le roman de l'ancien acteur irlandais Monckton Hoffe,  après celle montée à Broadway en décembre 1922. Une cité portuaire  jouissant d'une persistante réputation avec laquelle s'accordent  parfaitement les thèmes développés dans Street Angel
 à choisir le vieux continent comme cadre de ses drames romantiques ? Succédant à Paris, c'est en effet la capitale(2) de la Campanie qui sert de cadre à cette seconde et libre adaptation de "The Lady Cristilinda", le roman de l'ancien acteur irlandais Monckton Hoffe,  après celle montée à Broadway en décembre 1922. Une cité portuaire  jouissant d'une persistante réputation avec laquelle s'accordent  parfaitement les thèmes développés dans Street Angel . Assisté par une équipe technique sensiblement identique (excepté pour le montage, Barney Wolf remplaçant le duo Katherine Hilliker-H.H. Caldwell chargé ici des intertitres) à celle du précédent film, Borzage
. Assisté par une équipe technique sensiblement identique (excepté pour le montage, Barney Wolf remplaçant le duo Katherine Hilliker-H.H. Caldwell chargé ici des intertitres) à celle du précédent film, Borzage reconduit également l'office du couple vedette Janet Gaynor
 reconduit également l'office du couple vedette Janet Gaynor -Charles Farrell
-Charles Farrell , tant apprécié du public dans Seventh Heaven
, tant apprécié du public dans Seventh Heaven .
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Naples. En l'absence de toute ressource pour acheter le remède nécessaire à sa mère malade, Angela  est réduite à tenter en vain de monnayer ses charmes puis de dérober  quelques billets. Interpellée par deux carabiniers, traduite en justice  pour vol et racolage, elle est condamnée à un an de camps de travail.  Pendant son transfert, Angela parvient à s'échapper, retourne  chez où elle découvre le cadavre de sa mère avant d'être dissimulée dans  sa fuite et recueillie par des membres du cirque dirigé par Masetto dont elle devient l'une des artistes. Au cours de leur itinérance, elle rencontre Gino, un jeune peintre qui fait concurrence à son spectacle. Celui-ci s'éprend rapidement d'une Angela  dédaigneuse à l'égard de l'amour. Séduite par son talent et par sa  vision d'elle illustrée par le portrait qu'il a réalisé, elle finit par  répondre à ses sentiments. Mais effrayée par des policiers, elle se  brise la cheville en chutant pendant son numéro ; contrainte de quitter  la troupe, elle est ramenée par Gino à Naples pour y être soignée.

La  principale faiblesse potentielle du mélodrame réside dans la  répétition. Une menace qu'ont su en permanence résoudre les talentueux D.W. Griffith et Douglas Sirk
 et Douglas Sirk . Frank Borzage
. Frank Borzage s'en sort un peu moins bien. Ne retrouve-t-on pas dans Street Angel
 s'en sort un peu moins bien. Ne retrouve-t-on pas dans Street Angel ce confiant espoir d'ascension, cette solidarité entre démunis, ce  sursis amoureux et ce final élan mystique déjà si prégnants dans Seventh Heaven
  ce confiant espoir d'ascension, cette solidarité entre démunis, ce  sursis amoureux et ce final élan mystique déjà si prégnants dans Seventh Heaven ? Le scénario co-signé par Marion Orth (City Girl
 ? Le scénario co-signé par Marion Orth (City Girl ) souligne  certes, en les associant, le caractère trompeur des apparences et l'injustice des hommes(3).  Mais est-ce suffisant pour impulser une force dramatique singulière à  ce récit pour l'essentiel sentimental. La variété des personnages  successivement endossés par Angela (fille vertueuse, apprentie  raccrocheuse-voleuse, inculpée - dont on ne perçoit que le haut du  visage ! -, acrobate orpheline adoptée, amante puis figure iconique)  frappe en revanche davantage. Et l'on retient aussi volontiers du film  les jeux d'ombres et de lumières et la superbe séquence des  retrouvailles, héritage esthétique de l'expressionnisme (wiénérien
) souligne  certes, en les associant, le caractère trompeur des apparences et l'injustice des hommes(3).  Mais est-ce suffisant pour impulser une force dramatique singulière à  ce récit pour l'essentiel sentimental. La variété des personnages  successivement endossés par Angela (fille vertueuse, apprentie  raccrocheuse-voleuse, inculpée - dont on ne perçoit que le haut du  visage ! -, acrobate orpheline adoptée, amante puis figure iconique)  frappe en revanche davantage. Et l'on retient aussi volontiers du film  les jeux d'ombres et de lumières et la superbe séquence des  retrouvailles, héritage esthétique de l'expressionnisme (wiénérien , wegenérien
, wegenérien , languien
, languien ou murnauien
 ou murnauien ).
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 et Douglas Sirk
 et Douglas Sirk . Frank Borzage
. Frank Borzage s'en sort un peu moins bien. Ne retrouve-t-on pas dans Street Angel
 s'en sort un peu moins bien. Ne retrouve-t-on pas dans Street Angel ce confiant espoir d'ascension, cette solidarité entre démunis, ce  sursis amoureux et ce final élan mystique déjà si prégnants dans Seventh Heaven
  ce confiant espoir d'ascension, cette solidarité entre démunis, ce  sursis amoureux et ce final élan mystique déjà si prégnants dans Seventh Heaven ? Le scénario co-signé par Marion Orth (City Girl
 ? Le scénario co-signé par Marion Orth (City Girl ) souligne  certes, en les associant, le caractère trompeur des apparences et l'injustice des hommes(3).  Mais est-ce suffisant pour impulser une force dramatique singulière à  ce récit pour l'essentiel sentimental. La variété des personnages  successivement endossés par Angela (fille vertueuse, apprentie  raccrocheuse-voleuse, inculpée - dont on ne perçoit que le haut du  visage ! -, acrobate orpheline adoptée, amante puis figure iconique)  frappe en revanche davantage. Et l'on retient aussi volontiers du film  les jeux d'ombres et de lumières et la superbe séquence des  retrouvailles, héritage esthétique de l'expressionnisme (wiénérien
) souligne  certes, en les associant, le caractère trompeur des apparences et l'injustice des hommes(3).  Mais est-ce suffisant pour impulser une force dramatique singulière à  ce récit pour l'essentiel sentimental. La variété des personnages  successivement endossés par Angela (fille vertueuse, apprentie  raccrocheuse-voleuse, inculpée - dont on ne perçoit que le haut du  visage ! -, acrobate orpheline adoptée, amante puis figure iconique)  frappe en revanche davantage. Et l'on retient aussi volontiers du film  les jeux d'ombres et de lumières et la superbe séquence des  retrouvailles, héritage esthétique de l'expressionnisme (wiénérien , wegenérien
, wegenérien , languien
, languien ou murnauien
 ou murnauien ).
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1. ou la volonté de William Fox ,  occupé entre-temps à produire une série de comédies, de privilégier  l'exotisme. A moins qu'il ne s'agisse d'escamoter la représentation de  la misère aux Etats-Unis, d'autres (Chaplin
,  occupé entre-temps à produire une série de comédies, de privilégier  l'exotisme. A moins qu'il ne s'agisse d'escamoter la représentation de  la misère aux Etats-Unis, d'autres (Chaplin ...) s'en chargeant fort bien... avec humour !
...) s'en chargeant fort bien... avec humour !
 ,  occupé entre-temps à produire une série de comédies, de privilégier  l'exotisme. A moins qu'il ne s'agisse d'escamoter la représentation de  la misère aux Etats-Unis, d'autres (Chaplin
,  occupé entre-temps à produire une série de comédies, de privilégier  l'exotisme. A moins qu'il ne s'agisse d'escamoter la représentation de  la misère aux Etats-Unis, d'autres (Chaplin ...) s'en chargeant fort bien... avec humour !
...) s'en chargeant fort bien... avec humour !
2. fondée sous le nom de Parthenope, i.e. "vierge" en grec.
3. sévère pour la vénalité contrainte, aveugle à l'égard des faussaires. 
 

 
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