vendredi 17 juillet 2009

Que la bête meure


 - film - 7551_4
Le troisième visionnage du film modère l'impression laissée par les précédents.
L'adaptation du roman de Nicholas Blake manque un peu de cohérence et d'intensité. L'interprétation des acteurs principaux n'égale pas celle des deux premiers rôles de La Femme infidèle qui le précède de quelques mois. Seul le naturel franchouillard du formidable Jean Yanne donne un relief particulier au film. Son apparition tardive, d'abord vocale, donne aussitôt un peu de mordant à ce récit un peu nonchalant. Dommage que le personnage qu'il tient soit si caricatural, ne recélant pas un soupçon de sympathie.
Le contraste entre le précédent film de Chabrol et celui-ci, encore une fois sortis la même année, est frappant. Y compris sur le plan de la réalisation.
A noter enfin que cette adaptation précède de près de cinq ans celle de Death Wish, aux tenants assez proches, par Michael Winner.

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