jeudi 6 février 2014

Snake Eyes

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"I never killed nobody."
S'il a pu sauver les apparences en tant qu'adaptateur, David Koepp* s'est, jusque-là, montré décevant comme auteur de scénarii originaux. Snake Eyes en constitue un bon exemple. Doté d'un budget** presque aussi important que celui de Mission: Impossible (le précédent film de  et deuxième collaboration avec Koepp après Carlito's Way), ce polar se révèle vite assez vain. Le complot politico-militaro-industriel sur lequel il repose, prenant incidemment pour décor un casino d'Atlantic City voué à la démolition, apparaît en effet rapidement fumeux. Les ingrédients  sont bien présents ; le cinéaste ayant probablement voulu développer une atmosphère et une tension proches de celles de Blow Out. Le film s'essouffle cependant dès la fin de la frénétique scène inaugurale, ne reprenant un semblant de vigueur qu'au moment de la double poursuite dans les étages.  surjoue presque sans répit, comme sous l'effet de substance(s) stimulo-psychotropes(s). Le face à face, d'emblée insensé, avec  ne fonctionne à aucun moment et les acteurs de soutien ( comprise) sont plutôt ternes. Assumé ou non, le début du déclin pour .
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*également producteur-réalisateur, le natif de Pewaukee (Wisconsin) a notamment signé ou co-écrit Jurassic ParkPanic RoomSpider-ManSecret WindowWar of the Worlds ou encore Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull.
*de plus de 70M$ (pour 104M$ de recettes dont seulement 56Ms aux Etats-Unis).




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