"Ni
réellement didactique, ni véritablement esthétique, ni positivement
récréatif, le cinéma de Nicolas Winding Refn suscite en général un
inconfort qui ne mène souvent nulle part." écrivais-je sur Valhalla Rising
. Le réalisateur me contredit (enfin et tant mieux !) sur les deux derniers points. Doté d'un talent très particulier, Refn
trouve ici un point d'équilibre artistique qu'il n'avait pas atteint jusque-là.


Drive
n'est sans doute le chef-d'œuvre clamé par certains mais il possède des
qualités qui en font un très bon film. Parmi lesquelles de rester
évasif, voire énigmatique (pourquoi le 'Kid' s'acharne-t-il autant
sur son adversaire dans l'ascenseur, revêt-il son masque de cascade pour
affronter Nino ?...).

Flegmatique et méconnaissable, Ryan Gosling
est parfait dans ce rôle anonyme (de spécialiste de l'esquive et de la fuite succombant à l'attachement) davantage que ne l'aurait été Hugh Jackman
choisi initialement. Son parcours compte à présent quelques jolies pépites (The United States of Leland
, Half Nelson
, The Ides of March
...). J'apprécie enfin toujours autant le jeu, subtil et fragile, de Carey Mulligan
.






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