dimanche 17 janvier 2016

Ninja/Ninja: Shadow of a Tear


"Some fairy tale, huh?"

Pour quelle obscure raison me suis-je lancé dans le visionnage de ce diptyque ? Le réalisateur  et le scénariste-producteur  étaient pour moi de quasi inconnus*, tout comme d'ailleurs l'Anglais Scott Adkins**. L'indigence du scénario (ici écrit avec Michael Hurst) constitue, la plupart du temps, le principal défaut de ce type de films. Un pitch un peu absurde, des personnages trop manichéens, un enchainement mécanique de scènes d'action, des situations rocambolesques, Ninja recourt également aux ingrédients (ou grosses ficelles) usuels du genre. Mais, il faut le reconnaitre, avec un certain talent. La production (réalisation, effets visuels, chorégraphie des combats...) se montre dans l'ensemble assez sérieuse. Efficace, omniprésent, Adkins impressionne toutefois moins et ne suscite pas la même sympathie que son incomparable idole Bruce Lee. Les rôles secondaires ne présentent aucun intérêt, sauf peut-être ceux tenus par les Japonais  (Letters from Iwo Jima, Jûsan-nin no shikaku) et .
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* a dirigé deux sequels du Undisputed (2002) de  avec Scott Adkins dans l'un des rôles principaux, la première déjà à partir d'une histoire de .
**fan de Jean-Claude Van Dammevu à deux reprises, en adversaire de Jason Bourne au cours de la poursuite et du combat à Tanger dans The Bourne Ultimatum et dans un rôle très secondaire de Zero Dark Thirty.


"It was not personal."

Ce second volet, triviale histoire de vengeance et de rivalité mafieuse écrite par David N. White (scénariste d'Undisputed II et IIIBoaz Davidson ne porte plus ici que la casquette de producteur), possède, peu ou prou, des caractéristiques très comparables à celles du précédent. L'attention du spectateur se disperse peut-être davantage devant Ninja: Shadow of a Tear. Les équipes de production et  ont beau faire le job, difficile de trouver suffisamment de substance narrative pour éviter de sombrer dans un certain ennui.  disparaît assez vite, le Nippo-chinois né en Californie  assume donc, sans importante présence à l'écran, le statut de co-vedette face à . La participation de  (aperçu notamment dans The Last Samurai et dans les deux parties de Kill Bill), en présumé principal antagoniste, n'apportant finalement pas le relief escompté.


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