lundi 2 février 2015

La Petite vertu

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"... On est presque heureux."

Publiés en France à partir de 1946, les romans de l'écrivain anglais James Hadley Chase n'ont commencé à y faire l'objet d'adaptations que dix ans plus tard. Julien Duvivier fut le premier (et en réalisera deux),  et  lui emboitant le pas la même année. Sous la plume de Michel AudiardClaude Sautet et Serge Korber1"But a Short Time to Live"2 prend la forme d'un aimable drame sentimental. Histoire de l'improbable amour entre Ferdinand Thibault, jeune photographe un peu candide, et la bien nommée Claire Augagneur, pickpocket experte et, occasionnellement, prostituée de luxe soutenue par le crapuleux Louis Brady. En traversant la Manche, le récit originel a perdu l'essentiel de sa noirceur mais aussi de son intensité.
La Petite vertu, troisième long métrage de  après une dizaine de courts, doit donc aujourd'hui sa relative réputation à la qualité de sa distribution. D'abord la piquante 3, dirigée l'année précédente par le cinéaste parisien dans la comédie Un Idiot à Paris également produite par la Gaumont, aux côtés du vingtenaire  (dont la progressive notoriété s'était d'abord forgée en Italie puis auprès de  et Jacques Demy).  et  tiennent les principaux seconds rôles (avec une brève et muette participation de ).
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1. surtout connu pour ses plus tardives collaborations avec  ou pour Les Feux de la chandeleur.
2. édité en 1951 sous le pseudonyme de Raymond Marshall (la première version française est parue avec le titre "Sirène à la manque").
3. partenaire de  dans Le Pacha, sorti quelques semaines après.





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