mardi 14 janvier 2014

Star Trek Into Darkness

******
"Why would a Starfleet admiral ask a three-hundred-year-old frozen man for help?"


Le volet initial de ce reboot (pour l'heure en trois parties) avait constitué, il y a quatre ans, une assez bonne surprise. On ne peut pas en dire autant de ce douzième opus de la franchise Star Trek. Syndrome de la première sequel1 (déjà constatée pour celle de Star Wars) ? Panne d'inspiration, plausiblement liée à la présence de Damon Lindelof (collaborateur de  sur la série Lost) aux côtés du duo de scénaristes - ? Influence de l'inévitable 3D qui a souvent tendance à appauvrir, à déséquilibrer même la narration des films de genre ? Celle de Star Trek Into Darkness, entre long prologue ridicule et insipide menace à double détente, se révèle en effet pauvre, très mécanique et... paradoxalement peu sombre/obscure. Le véritable élément attractif, c'est moins la présence (décorative) de la Londonienne  que celle de son compatriote Benedict Cumberbatch2 chargé de remodeler en profondeur le personnage de Khan tenu, à deux reprises au siècle dernier (1967 & 1982), par Ricardo Montalban. A quoi devons-nous nous attendre pour la suite3 ? Rebond ou poursuite de la chute amorcée ?
___
1. confirmé par des recettes en repli (467M$ dont près de 229M$ aux Etats-Unis) à partir d'une budget majoré de plus d'un quart. Le film figure au 12e rang de la catégorie Sci-Fi derrière les trois prequels Star Wars.
2. l'excellent interprète du rôle-titre de la série Sherlock ayant été recommandé par Steven Spielberg qui l'avait dirigé dans War Horse.
3. en cours d'écriture par le duo - associé cette fois aux inconnus Patrick McKay et John D. Payne.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire