jeudi 20 septembre 2012

Oslo, 31. august (oslo, 31 août)


 - film - 63845_4
Un drame âpre mais intelligent, éclairé de l'intérieur pourrait-on dire.
Motivé par Le Feu follet puis par le roman dont cet excellent film de Louis Malle est adapté, Oslo, 31. august parvient subtilement à nous entrainer sur le fil du rasoir de ce récit. Vingt-quatre heures (étrangement placées, par son prologue, sous le signe/règne du souvenir mélancolique ou nostalgique) de l'existence d'un jeune homme vulnérable, irrésolu entre l'espoir fragile d'un "encore possible" et une forme décisive de renoncement.
La complexité d'un sujet ou d'un personnage révèle ou souligne le talent ; celui du Danois Joachim Trier, dans ce deuxième long métrage (présenté à Cannes - section "Un Certain regard" - l'an passé), et du Norvégien Anders Danielsen Lie (déjà son interprète principal dans Reprise) ne fait aucun doute.

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