jeudi 8 septembre 2011

The Maltese Falcon (le faucons maltais)


 - film - 7546_22
Peu partisan des doctrines (même et surtout lorsqu'elle s'intitule iconoclasme), je concède bien volontiers que The Maltese Falcon constitue la meilleure adaptation (après celles de Roy Del Ruth et de William Dieterle, sans parler de la lointaine et médiocre version de Roger Corman) du roman éponyme de Dashiell Hammett, mais aussi l'une des valeurs sures du polar de sa génération (avec Casablanca, Murder, My Sweet, Double Indemnity, The Big Sleep, Key Largo...) et de l'histoire du cinéma.
Je ne suis en effet pas un inconditionnel d'Huston, au talent pourtant incontestable dès sa première réalisation, encore moins de Bogart. Film de dialogues certes mais conduit avec adresse et rythme, The Maltese Falcon reste une production singulière, originale (par sa dimension mythico-infantile de chasse au trésor mais aussi sa vraie-fausse femme fatale incarnée par Mary Astor et l'invraisemblable homme de main joué par Elisha Cook Jr.) au sein d'un genre parfois codifié à l'extrême. Les interprétations de l'excellent Peter Lorre (enfin débarrassé de Mr. Moto) et du comédien britannique Sydney Greenstreet, dans son premier rôle au cinéma, achèvent de convaincre les authentiques amateurs de polars.




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