samedi 13 août 2011

The Thin Red Line (la ligne rouge)

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Si la première adaptation du roman éponyme et autobiographique (sa participation à la bataille de "Galloping Horse") de James Jones (From Here to Eternity, Some Came Running) par Andrew Marton ne manquait vraiment pas d'intérêt*, celle de Malick, absent des plateaux depuis vingt ans, reste à ce jour l'un des films de guerre les plus singuliers et complexes produits depuis la fin du second conflit mondial. Il prend d'ailleurs, a posteriori, un relief particulier, après avoir regardé Letters from Iwo Jima d'Eastwood.
Drame collectif et "fraternel" animé (dès avant le bannissement du paradis originel, une symbolique récurrente chez le cinéaste) par le doute, par l'égarement (métaphysique) de l'Homme entre amour et cruauté. Long (la durée initiale était de six heures !) mais remarquable.
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*pas plus que l'aérien Flying Leathernecks de Nicholas Ray situé sur le même terrain militaire.

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