******
Si l'on se fie à cette production (en anglais) de l'Anversois Harry Kümel (sortie la même année que Malpertuis), vampirisme et film expérimental ne font pas bon ménage. Le scénario co-écrit avec son compatriote Pierre Drouot ne brille ni par son originalité (à tous les sens du vocable), ni surtout par sa luminosité narrative. Incohérent, décousu, emprunté, prétendument graphico-esthétique, Les Lèvres rouges ne suscite la curiosité et ne rompt l'ennui que grâce à la présence de l'incomparable Delphine Seyrig*, première interprète significative du personnage de la comtesse Bathory. Epouvantable certes**, pas pour les raisons attendues !
___
*entre Peau d'âne de Jacques Demy et Le Charme discret de la bourgeoisie de Luis Buñuel, apparemment convaincue de participer à "cette chose" par son compagnon Alain Resnais.
**la bande musicale est sans doute aussi l'une des plus médiocres du compositeur de François de Roubaix.
___
*entre Peau d'âne de Jacques Demy et Le Charme discret de la bourgeoisie de Luis Buñuel, apparemment convaincue de participer à "cette chose" par son compagnon Alain Resnais.
**la bande musicale est sans doute aussi l'une des plus médiocres du compositeur de François de Roubaix.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire