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Le premier film produit par Harry Belafonte, associé pour cette occasion à George Englund (The Ugly Americain), surprend par la rupture narrative qu'il opère à partir du début de son deuxième tiers. L'histoire écrite* par Ranald MacDougall** bascule en effet à ce moment là, sans crier gare, du drame (musical ?) post-apocalyptique à un assez trivial, voire absurde mélodrame triangulaire. Impressionnante par ses décors d'un Manhattan abandonné, la partie initiale traine laborieusement en longueur, ne soulevant aucun réel enjeu situationnel. Les monologues ou dialogues, une fois la native suédoise Inger Stevens (avec laquelle MacDougall venait de tourner le drame post-conjugal Man on Fire) puis Mel Ferrer entrés en scène, sont également d'une grande insignifiance. De manière un peu provocatrice, nous pourrions affirmer que le Last Woman on Earth de Roger Corman, sorti l'année suivante, et The Last Man on Earth présentent plus d'intérêt. Ce qui est, cette fois assurément, le cas de plusieurs épisodes comparables de l'excellent série télévisée The Twilight Zone.
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*inspirée du roman "The Purple Cloud" du Britannique Matthew Phipps Shiel et du récit "End of the World" de Ferdinand Reyher (époux de l'écrivaine et scénariste chinoise Eileen Chang).
**ancien collaborateur de Michael Curtiz, notamment adaptateur de Mildred Pierce.
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*inspirée du roman "The Purple Cloud" du Britannique Matthew Phipps Shiel et du récit "End of the World" de Ferdinand Reyher (époux de l'écrivaine et scénariste chinoise Eileen Chang).
**ancien collaborateur de Michael Curtiz, notamment adaptateur de Mildred Pierce.
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