The Comancheros (les comancheros)

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"Mon-sewer, words are what men live by... words they say and mean." 

La longue et éclectique carrière de Michael Curtiz¹ s'achève donc avec ce western adapté du roman éponyme publié en 1952 par Paul Iselin Wellman (Apache, Jubal...). Produit pour la Fox par le réalisateur George Sherman, The Comancheros hésite sans cesse entre aventure, comédie et buddy movie. Le scénario co-signé par James Edward Grant (Hondo, The Alamo) et Clair Huffaker (The War Wagon) apparaît d'ailleurs assez décousu, parfois presque incohérent. Curtiz avait déjà dirigé John Wayne à deux reprises². C'est en revanche la première et seule fois que celui-ci fait équipe avec Stuart Whitman³ remarqué la même année dans The Mark (aux côtés de Maria Schell et Rod Steiger). L'association surprend d'abord, mais le contraste typologique se révèle ensuite plutôt payant. Ina Balin (une des trois meilleures espoirs féminines désignées par les Golden Globes 1961) et Nehemiah Persoff tiennent les principaux seconds rôles avec la participation circonscrite de Lee Marvin et les apparitions de Jack Elam et de Patrick Wayne (le second fils né du premier mariage de John). Plaisant, sans plus !

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1. débutée en Hongrie et riche de plus de cent soixante réalisations. Malade pendant le tournage, Curtiz a été plusieurs fois remplacé par John Wayne.
2. une première fois en 1928 comme simple figurant (dans le drame biblique Noah's Ark) puis dans la comédie dramatique Trouble Along the Way, tous deux produits par la Warner.
3. l'auteur souhaitait voir Cary Grant tenir le personnage de Paul Regret. Au moment du tournage, l'acteur était trop âgé pour le rôle et sans doute peu enclin à laisser la tête d'affiche à John Wayne. Ce dernier avait auparavant co-produit deux films dans lesquels apparaissait Whitman (Seven Men from Now et China Doll) ; ils feront ensuite partie du casting de The Longest Day sorti l'année suivante.