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"... I must confess there are a few things I don't know."
Aucune adaptation ne s'est, jusqu'à présent, montrée à la hauteur de l'œuvre de Montague Rhodes James, spécialiste de littérature médiévale, passionné d'archéologie et auteur britannique du début du siècle dernier (vanté par l'un des maîtres de l'épouvante surnaturelle, H.P. Lovecraft himself). Pas même ce Night of the Demon librement tiré de la nouvelle "Casting the Runes" (la deuxième du recueil "More Ghost Stories" publié en 1911). Le film produit par Frank Bevis pour la Columbia possédait pourtant des atouts initiaux sur lesquels on pouvait fonder quelques espoirs. A commencer par le scénariste Charles Bennett (collaborateur d'Hitchcock, notamment pour The 39 Steps et Foreign Correspondent) avec le concours ici d'Hal E. Chester et de Cy Endfield (non crédité). Par la présence également à la réalisation de Jacques Tourneur, auteur d'intéressants thrillers horrifiques au milieu de la décennie précédente. Une intrigue mince et mal maîtrisée, un script trop bavard laissant peu de place aux atmosphères, l'inutile volonté d'explicitation figurative* (accentuée par de rudimentaires effets spéciaux qui datent "terriblement" le film) concourent à la déception éprouvée au visionnage. La conviction de Dana Andrews, de la Galloise Peggy Cummins (Deadly is the Female) et de l'Irlandais Niall MacGinnis ne parvient pas à conjurer le mauvais sort. Il existe, fort heureusement, d'autres représentants de ce sous-genre bien plus remarquables.
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*exercée contre la volonté de Bennett et de Tourneur.
Aucune adaptation ne s'est, jusqu'à présent, montrée à la hauteur de l'œuvre de Montague Rhodes James, spécialiste de littérature médiévale, passionné d'archéologie et auteur britannique du début du siècle dernier (vanté par l'un des maîtres de l'épouvante surnaturelle, H.P. Lovecraft himself). Pas même ce Night of the Demon librement tiré de la nouvelle "Casting the Runes" (la deuxième du recueil "More Ghost Stories" publié en 1911). Le film produit par Frank Bevis pour la Columbia possédait pourtant des atouts initiaux sur lesquels on pouvait fonder quelques espoirs. A commencer par le scénariste Charles Bennett (collaborateur d'Hitchcock, notamment pour The 39 Steps et Foreign Correspondent) avec le concours ici d'Hal E. Chester et de Cy Endfield (non crédité). Par la présence également à la réalisation de Jacques Tourneur, auteur d'intéressants thrillers horrifiques au milieu de la décennie précédente. Une intrigue mince et mal maîtrisée, un script trop bavard laissant peu de place aux atmosphères, l'inutile volonté d'explicitation figurative* (accentuée par de rudimentaires effets spéciaux qui datent "terriblement" le film) concourent à la déception éprouvée au visionnage. La conviction de Dana Andrews, de la Galloise Peggy Cummins (Deadly is the Female) et de l'Irlandais Niall MacGinnis ne parvient pas à conjurer le mauvais sort. Il existe, fort heureusement, d'autres représentants de ce sous-genre bien plus remarquables.
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*exercée contre la volonté de Bennett et de Tourneur.
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