Da uomo a uomo (la mort était au rendez-vous)

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L'estampille "western italien" avec Lee Van Cleef et une musique d'Ennio Morricone ne suffit pas forcément à faire un bon film. Ce Da uomo a uomo l'atteste de manière patente. Collaborateur de Pietro Germi puis de Sergio Leone (notamment pour son récent et remarquable Il Buono, il brutto, il cattivo.) mais ici livré à lui-même, le scénariste Luciano Vincenzoni rend une copie médiocre, voire absurde et indigeste. La réalisation maniérée du Romain Giulio Petroni* n'arrange rien à l'affaire, bien au contraire. Pas davantage de réconciliation grâce à la prestation dans un premier rôle de John Phillip Law** ou au score de Morricone, l'un des plus insipides de sa fertile carrière. Seul fugitif intérêt du film : les paysages désertiques andalous dans lesquels il a été tourné. Pauvre, non ?
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*qui va également commettre Tepepa avec Tomas Milian et Orson Welles.
**partenaire la même année de Michael Caine et Jane Fonda (qu'il retrouvera bientôt dans Barbarella) dans l'adaptation dramatique Hurry Sundown de Preminger.