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"Bentley would kill Bentley."
Cette réplique pourrait traduire, à elle seule, la complète inconsistance de ce film, le dernier produit par Harry Joe Brown*. Tiré par Halsted Welles** du roman "The Southern Blade" signé en 1961 par le couple Nelson et Shirley Wolford, ce western situé à la toute fin de la guerre de Sécession ferait presque rire s'il n'était si atterrant, pathétique. Evasion, prise en otage de l'épouse de l'officier ennemi et course poursuite dépassent en effet ici le simple stade du convenu pour sombrer dans un grotesque consommé. Production Columbia (d'abord distribuée en Europe, crainte de l'échec aux Etats-Unis ?) initialement co-financée et dirigée par Roger Corman (remplacé à la réalisation, au bout de quelques jours de tournage, par Phil Karlson), A Time for Killing oppose sans conviction, autour d'Inger Stevens, Glenn Ford à son cadet George Hamilton (dans leur unique rencontre à l'écran). Les prestations se révèlent au moins aussi pauvres que le scénario aux accents parfois vainement humoristiques (à travers les personnages de poules mouillées tenus par Paul Petersen et Timothy Carey). Le véritable facteur comique étant plutôt apporté par le score de Mundell Lowe totalement inapproprié. Seul élément de curiosité du film : la présence en soutien (sic !) d'Harry Dean Stanton et la brève apparition, au début du métrage, d'Harrison Ford dans son premier rôle crédité.
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*bien plus inspiré lorsqu'il s'agissait, par ex., de promouvoir le Captain Blood de Michael Curtiz pour la Warner !
**au parcours surtout télévisuel même s'il avait notamment adapté 3:10 to Yuma, déjà avec Glenn Ford.
Cette réplique pourrait traduire, à elle seule, la complète inconsistance de ce film, le dernier produit par Harry Joe Brown*. Tiré par Halsted Welles** du roman "The Southern Blade" signé en 1961 par le couple Nelson et Shirley Wolford, ce western situé à la toute fin de la guerre de Sécession ferait presque rire s'il n'était si atterrant, pathétique. Evasion, prise en otage de l'épouse de l'officier ennemi et course poursuite dépassent en effet ici le simple stade du convenu pour sombrer dans un grotesque consommé. Production Columbia (d'abord distribuée en Europe, crainte de l'échec aux Etats-Unis ?) initialement co-financée et dirigée par Roger Corman (remplacé à la réalisation, au bout de quelques jours de tournage, par Phil Karlson), A Time for Killing oppose sans conviction, autour d'Inger Stevens, Glenn Ford à son cadet George Hamilton (dans leur unique rencontre à l'écran). Les prestations se révèlent au moins aussi pauvres que le scénario aux accents parfois vainement humoristiques (à travers les personnages de poules mouillées tenus par Paul Petersen et Timothy Carey). Le véritable facteur comique étant plutôt apporté par le score de Mundell Lowe totalement inapproprié. Seul élément de curiosité du film : la présence en soutien (sic !) d'Harry Dean Stanton et la brève apparition, au début du métrage, d'Harrison Ford dans son premier rôle crédité.
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*bien plus inspiré lorsqu'il s'agissait, par ex., de promouvoir le Captain Blood de Michael Curtiz pour la Warner !
**au parcours surtout télévisuel même s'il avait notamment adapté 3:10 to Yuma, déjà avec Glenn Ford.
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