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"I never put a dime on anybody but myself. I haven't lost yet."
Bonne main au poker, un carré de dames au roi n'est pas forcément décisif au cinéma. L'esquisse narrative imaginée par Margaret Fitts* pour sa sixième et dernière contribution au grand écran ne manque pas de saveur, de malice. Et les westerns (le film en est-il d'ailleurs vraiment un ?) dans lesquels les femmes "emportent la mise" sont assez inhabituels pour se réjouir de leurs rares occurrences. The King and Four Queens ne parvient néanmoins pas à susciter une véritable satisfaction.
Le dernier film produit par David Hempstead** possède pourtant plusieurs indéniables atouts. Un scénario cohérent, astucieux écrit par Richard Alan Simmons, une réalisation soignée à défaut d'être réellement inventive de Raoul Walsh. Et un casting féminin plutôt surprenant (Jean Willes, Barbara Nichols, Sara Shane), avec Eleanor Parker (Fort Bravo) en tête d'affiche mais surtout mené à la baguette (ou à la carabine) par l'épatante comédienne Jo Van Fleet (récemment oscarisée pour son interprétation de l'étrange mère de James Dean, son premier rôle au cinéma, dans East of Eden). Suffisamment honorable pour motiver un visionnage, The King and Four Queens reste le moins réussi des trois films consécutifs (précédé par The Tall Men - voir article - et suivi de Band of Angels) tournés par Walsh avec Clark Gable.
N.B. : selon "The Hollywood Reporter", Walsh aurait réalisé deux autres fins alternatives.
Bonne main au poker, un carré de dames au roi n'est pas forcément décisif au cinéma. L'esquisse narrative imaginée par Margaret Fitts* pour sa sixième et dernière contribution au grand écran ne manque pas de saveur, de malice. Et les westerns (le film en est-il d'ailleurs vraiment un ?) dans lesquels les femmes "emportent la mise" sont assez inhabituels pour se réjouir de leurs rares occurrences. The King and Four Queens ne parvient néanmoins pas à susciter une véritable satisfaction.
Le dernier film produit par David Hempstead** possède pourtant plusieurs indéniables atouts. Un scénario cohérent, astucieux écrit par Richard Alan Simmons, une réalisation soignée à défaut d'être réellement inventive de Raoul Walsh. Et un casting féminin plutôt surprenant (Jean Willes, Barbara Nichols, Sara Shane), avec Eleanor Parker (Fort Bravo) en tête d'affiche mais surtout mené à la baguette (ou à la carabine) par l'épatante comédienne Jo Van Fleet (récemment oscarisée pour son interprétation de l'étrange mère de James Dean, son premier rôle au cinéma, dans East of Eden). Suffisamment honorable pour motiver un visionnage, The King and Four Queens reste le moins réussi des trois films consécutifs (précédé par The Tall Men - voir article - et suivi de Band of Angels) tournés par Walsh avec Clark Gable.
N.B. : selon "The Hollywood Reporter", Walsh aurait réalisé deux autres fins alternatives.
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*scénariste sous contrat avec la MGM depuis 1947, co-adaptatrice notamment du Moonfleet de Fritz Lang.
**scénariste (co-signataire sans crédité du scénario de The King...) passé à la production, longtemps associé à la Fox avant de retourner à la RKO.
*scénariste sous contrat avec la MGM depuis 1947, co-adaptatrice notamment du Moonfleet de Fritz Lang.
**scénariste (co-signataire sans crédité du scénario de The King...) passé à la production, longtemps associé à la Fox avant de retourner à la RKO.
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